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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 15:15

L’humanité vit présentement une aventure historique tout à fait fabuleuse puisqu’elle peut, collectivement faire le saut de l’Ascension.   Certains peuvent d’ores et déjà acquérir la faculté d’immortalité, c’est-à-dire effectuer le Grand Passage à travers le Portail donnant accès au Paradis terrestre, sans avoir à passer par la dégénérescence et la mort.

En esprit, tout être humain doit, tôt ou tard, opter pour le Grand Voyage du Retour à la Source.  Sans compter qu’il doit aussi attendre que la Terre accomplisse sa propre transition puisqu’il ne peut réussir la sienne sans ce préalable.


En fait, il peut amorcer le Grand Passage de l’Éternel présent dès que cela lui convient et qu’il se sent prêt.  Mais une fois ce choix fait, il doit attendre que le souffle de l’Esprit l’emporte, puisque lui seul, qui viendra comme un voleur, c’est-à-dire sans prévenir, en connaît l’heure fatidique.  Sauf que, entre-temps, le chercheur désireux de s’élever aussi haut doit s’affairer à délester sa vie de tout ce qui pourrait l’encombrer et empêcher l’expérience, soit faire un tri dans ses choix, ses désirs, ses attitudes, ses comportements, ses liens, en plus de se motiver et de s’ouvrir toujours davantage.  Il doit rejeter tout ce qu’il ne peut apporter avec lui dans les plans subtils.  Ainsi, il doit renoncer à ses biens terrestres, à ses croyances, à ses préjugés et présomptions, surtout à toute hostilité et à toute fausseté, s’il compte exprimer l’Amour pur et connaître la Vérité absolue.  Il n’a pas d’autre choix que de quitter toute présomption et toute attente relativement à ce phénomène et à son processus, car il ne peut le vivre autrement.

Car, le candidat à l’Ascension doit se souvenir qu’il a perdu la route du retour à la Maison spirituelle et qu’il ne détient aucune carte géographique et que personne ne peut lui indiquer le trajet pour la retrouver.  Aussi doit-il se munir de réalisme et s’en tenir à ce fait empirique que seul son Centre divin ou son Esprit de Vie en sait quelque chose, ce qui l’appelle à s’en remettre à lui dans la foi, la sérénité, la confiance et la joie.


L’abandon inconditionnel à la Lumière spirituelle ne va pas sans engendrer un vide, de l’angoisse et un déséquilibre à la manière de l’infirme qui doit abandonner sa canne.  Alors, s’il compte garder cet espace libre et le réserver totalement à l’Être, il gagnera à refuser toute alternative au vertige temporaire qu’il pourra éprouver.   Mais, s’il reste ferme dans son choix, il entre rapidement dans un grand calme, permettant peu à peu à un grand bonheur, dit félicité céleste, de submerger tout son être.  Plus haut il s’élèvera, moins il devra penser, simplement laisser faire, mais plus il deviendra simple, humble, pur, sage et altruiste, fusionnant dans l’Unité.  Surtout, il devra laisser s’abolir dans sa conscience toute notion du passé et du futur, apprenant à ressentir dans le moment présent.


On pourrait probablement comparer l’expérience de l’Ascension à un voyage dans un ((no man’s land)).  C’est-à-dire que si le voyageur oublie un instant la sécurité de l’Agent divin qui le mène, il peut craindre de se perdre, d’être exploité dans sa naïveté ou d’être agressé dans son bon sens, mais dès qu’il parvient à prendre conscience de son incongruité, à savoir qu’il est mené par un Esprit omniprésent, omniscient, omnipotent, omniagent, donc parfait, il ne peut que se détendre et se mettre à rire de lui-même.


Le chercheur désireux de s’aider à vivre cette aventure spirituelle doit essentiellement apprendre à se concentrer, à se reconnaître dans sa réalité originelle et à vibrer à plein-cintre dans le moment présent, se liant à son Être divin et à son ressenti de chaque instant, car, dans le nouveau paradigme, le contact est direct, sans support.  Ainsi, ce qui provient de l’extérieur n’a plus d’importance, puisque l’intérieur et l’extérieur ont de plus en plus tendance à se fondre en une seule réalité.  Alors, il faut apprendre à vivre d’instant en instant, sans plus de notion de temps ni d’espace.


Nul ne peut prévoir ni planifier sa transformation spirituelle, car, dans les dimensions supérieures, rien ne peut se passer selon ses prévisions, comme rien ne peut correspondre à ce que peut concevoir son entendement limité.  Nul n’a plus besoin d’étudier, de s’adonner à des techniques spirituelles, se fixer un but dans la vie.  Dans son Plan créateur, de toute éternité, la Source divine a fixé le but ultime auquel il se destine, mais il ne peut rien en connaître de lui-même.  Voilà qui comporte son aspect intéressant puisque, s’il reste réceptif, peu à peu, il apprendra de grands secrets sur lui-même.


Vivre, c’est vibrer de l’énergie de l’Essence divine, c’est aussi s’attendre sans cesse au mieux, sans parvenir à le préciser, puisque, au-delà de l’Illusion, tout va vers l’avant, tout progresse sans cesse, tout s’affine.  Pourtant, tout être est déjà plein de lui-même, ne pouvant rien s’ajouter.  Il n’a qu’à découvrir ce qui est déjà là, au plus profond de lui-même.  En cela, la plénitude, qui vise à révéler la complétude, produit d’elle-même la croissance spirituelle qui n’est jamais rien d’autre qu’une découverte toujours plus complète de sa réalité originelle.

C’est dans le moment présent, en écoutant davantage son cœur que sa tête, que le candidat à l’Ascension peut trouver des indications sur la direction à suivre.  Car il ne peut savoir à un autre moment ce que tout évènement ou toute situation, qui sont symboliques, signifient.  Il a été dit que le Ciel appartient aux audacieux, non aux dominateurs ni aux téméraires.  C’est justement cela l’audace, trempée de courage, qui fait le héros spirituel, que de plonger dans l’Inconnu sans détenir de repaires.  Ce geste accompli, la sagesse supérieure se charge du reste.  Il suffit de rester réceptif à chaque instant.  Ce genre de passivité réceptive n’a rien à voir avec la paresse et l’incurie, elle représente l’état d’être indispensable pour assimiler et intégrer le Savoir.  Du reste, le chercheur a déjà bien assez à faire à procéder au grand nettoyage de ses idées et à la grande purification de son être.


C’est par la perfection du moment qu’un être atteint finalement la Perfection des Perfections.  Il s’agit du véritable art de vivre que de vivre dans le présent et savourer une immédiateté toujours plus pleine qu’on ne la croit.  En rendant chaque moment aussi parfait qu’il le peut, le chercheur finit par découvrir que, à titre d’Étincelle divine, il est l’instrument d’expression de la Source unique et que, par l’Approvisionnement éternel, elle prend constamment soin de lui, le comblant de son Amour pur.  En retour, il doit accepter de se faire, à son tour, un diffuseur de la vie pour les entités des plans inférieurs.


Maintenant que l’être peut se détacher de la troisième dimension, le plan de la densité et de la dualité, un plan d’Illusion, il doit veiller plus que jamais à couper les liens et les amarres, à récupérer sa liberté pleine et entière et s’assumer dans la responsabilité, de manière à s’élever très haut et à se préparer un destin glorieux.  La meilleure manière de s’y préparer, c’est de faire de chaque jour une merveille, en se mettant à l’écoute de son Individualité plutôt que de sa personnalité.  En effet, tout ne peut se rectifier qu’au présent, comme toute graine ne peut être semée en un autre temps.


La plénitude passe par la réalisation de l’harmonie et de la sérénité par le rayonnement amoureux.  En cela, ce qu’un être ne peut apprécier dans le moment présent, il ne l’appréciera guère davantage un autre jour.  C’est toute une tâche que d’apprendre à apprécier ce qu’on possède déjà, mais qui permet, par la gratitude ressentie, d’attirer davantage les autres jours.  Trop s’accrocher à la dimension matérielle ou affective, se réfugier dans le passé ou dans l’avenir, c’est s’évader de façon stérile.  C’est disperser son attention et s’extraire de la réalité, qui est immédiate.


En ce moment, chacun est appelé à renaître, ce qui implique de repartir à zéro, en homme neuf, à la manière du nouveau-né, se fiant à la confiance intime, innée, de son Centre divin, ne s’occupant plus que de prendre conscience de la vie qui palpite en soi et autour de soi et d’en écouter le son en lui-même.  Il n’en faut pas plus pour opérer son salut par le saut quantique de l’Ascension.  Car les pouvoirs apparents qu’un être détient, peut activer et mettre à l’œuvre, ils ne viennent pas de lui, c’est l’Esprit de Vie qui les lui octroie au moment opportun.   Aussi doit-il s’en servir en tout respect et en toute modestie, appréciant le privilège de pouvoir y accéder directement en lui.  Pour le reste, le


Cosmos appartient à tous ceux qui savent en faire bon usage pour ramener tout à l’Amour, à la Vérité et à l’Unité.


Les jours qui viennent, amplifiés par les énergies de la pleine Lune et de l’équinoxe d’automne, serviront de prélude à de grandes découvertes sur soi-même et à l’établissement d’une joie sans limite, dans la mesure où un être saura rétablir son alliance avec la Source divine, purifier ses pensées, se délester de ses encombrements et de ses affections collantes et se délivre de ses peurs et de ses doutes.  Déjà, à l’insu de chacun, tout se met en place pour balayer les vieux paradigmes, installer les nouveaux et produire le Grand Réveil.  Les énergies présentes confèrent l’autorisation d’entrer de plain-pied dans le Monde nouveau et de prendre, à tous égards, toute l’expansion à laquelle chacun aspire.  Chacun gagnerait à bien s’alimenter, se reposer suffisamment et à se rapprocher de la Nature afin de refaire le plein d’énergie et compléter sa remise en forme, après des années d’âpre labeur qui en a exténué et démoralisé plus d’un.

 

 

 

 

 

 

© 2011 Bertrand Duhaime (Douraganandâ)  Note : Autorisation de reproduire ce document uniquement dans son intégralité –donc sans aucune suppression, modification, transformation ou annotation, à part la correction justifiée d’éventuelles fautes d’accord ou d’orthographe et de coquilles– veillant à en donner l’auteur, Bertrand Duhaime (Douraganandâ), la source, www.lavoie-voixdessages.com ou Bertrand Duhaime on ((Facebook)), et d’y joindre la présente directive, en tête ou en pied de texte. 

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