Jusqu’à présent il nous a fallut accepter d’ouvrir nos yeux, nos esprits et nos cœurs.
Nous avons accepté le passé, changé notre interprétation du monde familial, intime et notre vision du monde terrestre et céleste.
Nous avons fait évoluer nos sentiments vers plus de pacification, d’alliance avec l’énergie de la Terre et celle des plans supérieurs de conscience.
Toutes nos idées se sont transformées, notre vie s’est modifiée, le paysage, nos amitiés ont suivis le mouvement. Pendant ce temps-là le monde s’est transformé, les murs sont tombés entre des nations jusques-là opposées et de nouvelles idées se sont implantées dans des pays depuis longtemps refermés sur eux-mêmes.
Toutes ces choses ont transformé notre perception du monde, des relations et de nos responsabilités personnelles et cela est également vrai à l’échelle des relations internationales. En l’espace de dix ans nous avons assisté à la Paix et aux guerres de transition vers un autre monde ainsi qu’au un reformatage des conditions de vie sur la planète.
Maintenant il reste quelqu’un à reconnaître : notre propre grandeur, notre valeur spirituelle et humaine ; notre propre saveur divine.
Si nous acceptons d’être les enfants de la lumière, nous valons quelque chose.
Et si nous sommes enfants de la Terre nous ne sommes pas inutiles, nous pouvons faire quelque chose. Quelque soit le point de vue que nous adoptons nous valons quelque chose.
Alors, du point de vue intérieur : que valons-nous ? Quelle force représentons-nous ?
C’est la question qui tourne dans la psyché humaine et agite l’Europe.
Qu’est-ce que l’Euro sinon la valeur donnée à l’Europe ?
Cette valeur se manifeste par l’argent, cœur et rythme donné au pouvoir d’action…
La crise des valeurs s’inscrit partout, sur tous les supports, dans toutes les augmentations des prix, de l’énergie, de l’eau, des biens matériels et de la Terre.
Au fur et à mesure que nous redonnons de la valeur à la Nature, les éléments deviennent « chers » : plus nous élevons notre énergie et plus les prix suivent l’idée !
Lorsque nous donnerons de la valeur et du pouvoir à la conscience humaine, à la responsabilité, à l’humanité dans son ensemble, notre réalité politique et économique s’équilibrera sur cette nouvelle valeur.
Il apparaîtra clairement que la spiritualité, le bien-être physique et politique s’inscrivent dans la même morale universelle. Pour se sentir bien avec les autres, il faut s’aimer soi-même.
Et cela est vrai pour les individus quelle que soit leur taille et je dirais même quelles que soient leurs dimensions car une nation est un individu à l’échelle des autres nations. Et les Pays continents sont également des individus à leur échelle gigantesque.
Le reformatage continu sur la fréquence de la tolérance et de l’acceptation de l’autre.
Mais si nous ne savons pas qui nous sommes, comment pourrons-nous reconnaître nos forces et nos faiblesses? Nous sommes en plein questionnement et c’est une magnifique opportunité de reconnaître ce qui est important à nos yeux, pour notre cœur.
Cette remise en cause n’est pas fortuite, elle a lieu à un moment important du calendrier des croyants chrétiens : la naissance du fil de Dieu, du Messie, de celui qui déjà enfant était porteur de sagesse et d’amour. Il est le guide en ces temps de transformations.
Cela semble un peu exagéré peut-être de faire ce rapprochement, mais si l’on tient compte que « tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » selon la célèbre phrase de Hermès trismégiste, alors on voit qu’une main divine organise Son monde à Son image, et met l’Homme, sa culture et ses valeurs au Cœur des préoccupations actuelles : choisirons-nous de sauver un système bancaire meurtrier ou bien choisirons-nous de rendre à l’Homme sa valeur humaine en délaissant la valeur marchande pour donner de la dignité, en rendant obsolète l’homme machine à produire et en réformant la société mondiale afin de replacer le corps, la santé et la cohésion familiale au centre de nos vies ?
La société sait qu’elle doit changer de rythme.
Que la vie ne pousse pas selon le timing des prises de risques boursiers.
Que nos cœurs s’affolent en essayant de courir au même rythme que les montres,
Que nos sens se sont émoussés à force de vouloir tout savoir, tout voir, tout apprendre en un instant.
Nous deviendrons vieux et séniles sans avoir vraiment vécus l’amour et la rencontre, l’amitié et les saisons. L'alzheimer galopant n'est qu'un stigmate de notre manque d'échange et de profondeur. Est-ce vraiment ce que nous voulons ?
Alors, il est temps de faire une pause, de suspendre les calendriers et les dettes.
Il est de notre devoir de faire valoir ce que nous sommes, ce que nous méritons.
Notre vie nous appartient, c’est d’ailleurs la seule chose qui nous soit vraiment donnée. Célébrons-la !
