Cette question ne peut pas ne pas en soulever une autre : les humains peuvent-ils devenir assez matures pour l'utiliser ? Si la réponse
s'applique à l'instant présent, il est évident que c'est non. Un exemple : donnez une fortune à quelqu'un qui est démuni, il y a fort à parier que très vite ses comportements seront
semblables à un riche de naissance : la peur voire l'angoisse de perdre le gagne (...), son regard vis-à-vis des pauvres change, voyant en eux des ennemis potentiels, etc.
La racine du mal est donc plus profonde, elle est inscrite au fond de nous. Ce sentiment d'insécurité est généré par la peur de perdre ce que nous
avons, ou croyons avoir car rien de ce que nous avons n'est éternel. Sauf nous, mais nous sommes à ce point obnubilés par le matérialisme que nous avons occulté tout autre aspect de notre vie
ici-bas.
A notre décharge, nous sommes saturés d'une pollution publicitaire et consumériste, associés à une promotion sans précédent du sentiment
d'insécurité. Donc logique de se réfugier dans le mirage du supermarché.
Qui plus est, la logique cartésienne sur laquelle se base la science a été poussée dans ses extrêmes limites, reniant du même coup tout ce qui est du
domaine subtil, par définition "non prouvable" et encore trop entaché de subjectivité et de superstitions. On ne peut guère blâmer la science de s'être axée dans cette voie (tomber dans
l'empirisme eût été une erreur).
Cependant il est assez amusant de constater que les progrès faits en terme de physique quantique vont nous rapprocher du domaine vibratoire et
énergétique, et dû même coup de questions métaphysiques.
Pour en revenir à la deuxième question, les humains ne seront assez matures pour utiliser l'argent de façon saine que le jour où ils accepteront
l'idée de tout perdre. Bizarre ? Non, car c'est précisémment notre façon de nous accrocher désespérément aux biens matériels, dont l'argent est le vecteur, qui génère le cortège de défauts
cités plus haut (convoitise, etc).
Accepter l'idée de tout perdre passe par notre reconnexion avec nous-mêmes et avec l'univers. Cela passe nécessairement par un déconditionnement
total, au niveau religieux
Si l'argent est un moyen d'échange très pratique, il n'en reste pas moins que notre façon de l'utiliser est pour le moins archaïque. En fait ce
n'est pas l'argent qui est en cause, mais bel et bien nous. Nos petitesses, avarice, jalousie, convoitise, besoin de domination, font que l'argent devient l'instrument de ces défauts.
J'en viens à la question de ce billet : l'argent est-il indispensable ?
Cette question ne peut pas ne pas en soulever une autre : les humains peuvent-ils devenir assez matures pour l'utiliser ? Si la réponse
s'applique à l'instant présent, il est évident que c'est non. Un exemple : donnez une fortune à quelqu'un qui est démuni, il y a fort à parier que très vite ses comportements seront
semblables à un riche de naissance : la peur voire l'angoisse de perdre le gagne (...), son regard vis-à-vis des pauvres change, voyant en eux des ennemis potentiels, etc.
La racine du mal est donc plus profonde, elle est inscrite au fond de nous. Ce sentiment d'insécurité est généré par la peur de perdre ce que nous
avons, ou croyons avoir car rien de ce que nous avons n'est éternel. Sauf nous, mais nous sommes à ce point obnubilés par le matérialisme que nous avons occulté tout autre aspect de notre vie
ici-bas.
A notre décharge, nous sommes saturés d'une pollution publicitaire et consumériste, associés à une promotion sans précédent du sentiment
d'insécurité. Donc logique de se réfugier dans le mirage du supermarché.
Qui plus est, la logique cartésienne sur laquelle se base la science a été poussée dans ses extrêmes limites, reniant du même coup tout ce qui est
du domaine subtil, par définition "non prouvable" et encore trop entaché de subjectivité et de superstitions. On ne peut guère blâmer la science de s'être axée dans cette voie (tomber dans
l'empirisme eût été une erreur).
Cependant il est assez amusant de constater que les progrès faits en terme de physique quantique vont nous rapprocher du domaine vibratoire et
énergétique, et dû même coup de questions métaphysiques.
Pour en revenir à la deuxième question, les humains ne seront assez matures pour utiliser l'argent de façon saine que le jour où ils accepteront
l'idée de tout perdre. Bizarre ? Non, car c'est précisémment notre façon de nous accrocher désespérément aux biens matériels, dont l'argent est le vecteur, qui génère le cortège de
défauts cités plus haut (convoitise, etc).
Accepter l'idée de tout perdre passe par notre reconnexion avec nous-mêmes et avec l'univers. Cela passe nécessairement par un déconditionnement
total, au niveau religieux, au niveau de nos relations avec les autres (reconnaître le caractère universel de toute chose, humaine ou non).
Si ce déconditionnement se généralise un jour, les humains pourraient enfin utiliser sainement cet outil qu'est l'argent. Ceci aurait une
signification essentielle : Les humains seraient alors devenus capables d'imaginer et de vivre un autre système, basé sur le respect, le partage, la fraternité, la compassion et
l'Amour.
Et quelque chose me dit qu'au sein d'un tel système, on pourrait très facilement se passer d'argent.
Demandez aux Aborigènes :)
par didier
Envoyer à un ami Haut
(voir le billet "Religion et mensonge"), - faut scroller un peu, désolé :) - et au
niveau de nos relations avec les autres (reconnaître le caractère universel de toute chose, humaine ou non).
Si ce déconditionnement se généralise un jour, les humains pourraient enfin utiliser sainement cet outil qu'est l'argent. Ceci aurait une
signification essentielle : Les humains seraient alors devenus capables d'imaginer et de vivre un autre système, basé sur le respect, le partage, la fraternité, la compassion et
l'Amour.
Et quelque chose me dit qu'au sein d'un tel système, on pourrait très facilement se passer d'argent.
Demandez aux Aborigènes :)
par didier