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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 09:49




Dans notre univers, et même le Superunivers dans lequel nous nous trouvons, existe une énergie primaire que l'on pourrait qualifier d'«énergie de la matière» et que nous nommons : KROM.

KROM est une vibration, un son, qui désigne l'énergie qui compose la matière, sans laquelle la matière ne pourrait se exister. Cette énergie primaire est comme un entrepreneur de la construction... elle met en place et en forme la matière.

Vous savez, ce qui est en haut est comme ce qui est en bas... alors, pour être simpliste, nous pouvons dire qu'il existe un «architecte divin» qui met en place la pensée de Dieu; puis Il remet les plans à un entrepreneur qui concrètement va mettre le tout en place avec une minutie parfaite, c'est cette entrepreneur, cette énergie qui se nomme KROM.


On peut dire que la matière est née de KROM et que l'énergie qui permet la cohésion des lois matérielles vit en et par KROM. Tout ce qui existe doit se manifester en passant par KROM... normal, il est le plan «de la matière»... il est la «matière». KROM est ce que Ramathis-Mam appelle le noyau primordiale de la matière; la manifestation de la matière.

KROM est une énergie vivante et intelligente... très puissance aussi.
Il est la conscience de la matière.

Aussi, lorsque nous appelons les énergies de guérison et de création, lorsque nous associons KROM aux énergies et à notre désir, tout s'amplifie... comment? Comme nous appelons l'énergie de la matière à collaborer avec les énergies plus subtil, tout devient plus simple! Imaginez vouloir changer un bout de votre maison, en parler avec un architecte est très bien, mais si vous ajoutez l'expertise et la collaboration d'un entrepreneur, le résultat est bien plus rapide et tout aussi efficace, voire mieux! Alors, pourquoi ne pas appeler KROM lors de vos séances de guérison, de méditation ou autre?


***
Par expérience, je peux vous dire que tout est plus fort et plus profond avec KROM. Pour l'appeler, c'est tout simple... l'intention suffit. On peut prononcer son nom trois fois à voix haute ou à l'intérieur de notre coeur...



Donald Doan
noramadoan.com
Blogue Lémuria-Atlantia
copyright © 2009 Donald Doan, tous droits réservés



 
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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 10:00




Canaux et choix d'un canal ! de Ramathis-Mam


Canaux et guérisseurs ...

Un individu destiné à devenir un médium l'est en raison de son contrat évolutif ou passé karmique. Il y a des gens à qui on donne l'occasion de rapidement équilibrer leur bagage dissonant, et même de développer le service inconditionnel. En réalité, et contrairement à ce que vous pensez peut-être, plusieurs de ces canaux ne sont pas les personnes les plus évoluées. En fait, un grand nombre de ces gens sont habituellement les plus discordants du points de vue spirituel.

Toutefois, puisqu'ils ont accumulé des mérites évolutifs des vies passées, l'opportunité leur est offerte d'harmoniser et d'équilibrer leur bagage karmique réactif grâce à ce service, et certains y arrivent. Toutefois, la canalisation, de même que la guérison ne doit pas servir de moyen de devenir le centre d'attention que recherche l'égo pour sa propre expansion à travers la renommée, l'argent, le prestige et autres "bactéries" égoiques. Elle doit être une façon d'évoluer par le service. Cependant, ce n'est pas ce qui prédomine actuellement.

Le choix d'un canal

Un être engagé dans un processus d'évolution et un cycle d'incarnation a la chance, au cours de chaque existence, d'intégrer ces aspects qui lui permettront de développer plus de conscience et de s'élever à un autre niveau spirituel. Bien sûr, il faut prendre en considération et mettre en application des paramètres du Conseil karmique afin que certains individus reviennent sur terre avec des dons spéciaux, tels le channeling, la guérison et le fait d'être des médiums. Comme nous l'avons mentionné, ces dons ou pouvoirs spéciaux sont accordés à ceux qui ont besoin de racheter leur bagage karmique saturé. C'est une prébende spéciale que les membres de ce Conseil karmique confère à ces individus pour les amener à accélérer leur processus d'évolution.

Les médiums, de même que les guérisseurs et les canaux, peuvent être débranchés s'ils ne respectent pas le contrat et transgressent les lois de l'évolution et du service désintéressé. A présent, sur votre planète, un grand nombre de ces personnes ont été débranchées, mais plusieurs d'entre elles n'en sont même pas conscientes. Parfois, si elles ne sont pas très honnêtes et sincères, les forces involutionnistes les utilisent pour transmettre de l'information dissonante.

La supercherie est employée par ceux qui s'attendent à être fortement reconnus afin d'obtenir pouvoir économique, distinction et autres virus spirituels. Vous traversez une phase transitoire où les vieux paramètres de la spiritualité, de la vibration et de l'énergie ne sont plus valides, et celà génère de la confusion, de l'inquiétude et de la peur dans la vie des gens. C'est pourquoi les forces d'involution, conscientes de tout ce processus, proposent activement un projet d'instabilité en transmettant une information fausse par le biais de ces personnes, victimes de leur propre ignorance et de leur déséquilibre intérieur. Toutefois, tout celà vise à vous renforcer. Ainsi, vous pouvez apprendre à discerner ce qui est authentique, constructif et éclairant, par opposition à ce qui génère la confusion, l'abus et la manipulation. Bien sûr, tout celà se déroule sous la surveillance de la Grande Hiérarchie de l'Univers, tout obéit à un but et à une cause initiale que vous découvrez graduellement. Actuellement , la négativité est ce qui prévaut sur votre plan d'évolution. Tout celà doit être repolarisé par chacun d'entre vous, et ce, par la conscience.

...

La meilleure façon pour vous de distinguer les bons guérisseurs, médiums et canaux, c'est de chercher les principes spirituels qu'ils appliquent dans leur vie quotidienne. Ils doivent être des symboles de la Lumière divine. Leur mode de vie sert d'exemple, et leurs actions, leurs paroles et leurs pensées doivent toujours vibrer dans l'union et la communion la plus élevée avec Dieu. Ces êtres humbles reflètent l'esprit des grands maîtres et des valeurs universelles en tant qu'expressions de la Voix divine du Créateur. A l'intérieur de ces paramètres, vous pouvez distinguer qui est sur le plan spirituel adéquat ou travaille sincèrement à l'atteindre, et qui ne l'est pas.


Extraits de " Révélations d'Arcturus / Moments d'information pour l'humanité " de RAMATHIS-MAM aux Editions Ariane 2004

 

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 10:04
Cet article explique ce qu'est l'éveil, il ne se manifeste pas pareil pour tous mais cela peut vous aider à comprendre ce qu'il en est.
Le Lutin.



Virgil, comment pourriez-vous résumer votre expérience d'ouverture ?


Ce n'était pas une expérience ; c'est venu comme cela. Pour moi, ce n'était pas une expérience. Je ne m'attendais à rien. C'est arrivé spontanément, le matin. Je ne savais pas ce que c'était, mais c'était quelque chose de très grand, d'immense. Je n'avais jamais entendu parler d'une telle chose. C'était beau, très beau. C'était une joie. C'était quelque chose d'autre, quelque chose de formidable.

Y a-t-il eu des peurs qui ont surgi à ce moment-là ?

Non, non, absolument pas. C'était plutôt la joie : une joie énorme. Je me sentais partout à travers l'espace. Je pouvais sentir tout ce qui pouvait m'entourer, en dehors de la pièce, dans l'univers. C'était immense, beau. On ne peut pas le décrire, il faut le vivre. C'est difficile à exprimer.

Cela a duré plusieurs heures ?

Oui. Cela a duré de 5h45 jusqu'à environ 13h00.

Étiez-vous toujours seul durant ce temps ?

Au début j'étais seul, mais après un certain temps ma femme est venue. Mais j'étais toujours dans cet état, dans cette vibration très forte. Est-ce qu'il faut décrire toute cette chose ? Parce qu'il y avait beaucoup d'éléments ! Je ne peux pas décrire tous les phénomènes et ils ne sont pas importants. On ne peut pas vivre dans cet état dans la vie quotidienne habituelle ; c'est quelque chose d'extraordinaire.

Avez-vous ressenti quelque chose de différent dans votre corps ?

Oui, oui ! À l'intérieur, tout mon corps. J'avais vraiment l'impression que je n'étais pas seul, que je ne pouvais pas créer cette chose avec mon mental : c'est impossible ! Je me demandais : « Qu'est-ce qui m'arrive ? » L'énergie était telle que j'avais l'impression de ne pas toucher le sol. Je me sentais comme soulevé, léger, avec une vibration très forte. Et une joie ! Une joie ! Je pleurais de joie.

Et vous étiez bien, dans votre corps ?

Oh ! Très très bien. Super bien. Je sentais une joie énorme au plexus et au cœur. En quelques minutes tout mon corps était purifié. Durant les deux jours suivants, j'entendais une voix persistante me répéter de prendre soin de mon corps.

Quand cela vous est arrivé, compreniez-vous ce qui se passait ?

Non, je ne savais pas ce qui m'arrivait. Alors, je me disais que quelqu'un était avec moi à l'intérieur. Mais qui ? Auparavant, je n'avais aucune idée qu'il y avait un tel intérieur ! Quand j'ai vu ma femme, plus tard, je lui ai dit : « Paulette, le Seigneur est avec nous. » Elle m'a regardé avec étonnement, parce que jamais je ne parlais de cela : le Seigneur, Dieu. Je n'y croyais pas en ces choses.

Voyez-vous un élément qui aurait pu déclencher cette expérience ?

Rien. Sur le moment, lorsque je vivais cette expérience, je ne pouvais voir comment cela s'était déclenché ; je le vivais, simplement. Après, je me demandais...

Vous vous posiez parfois des questions auparavant ?

Jamais ! Je ne connaissais pas la vie spirituelle, je ne savais pas que cela existait.

Avez-vous eu envie de communiquer avec des gens alors ?

Oui, mais ça ne les intéressait pas. J'ai demandé à ma femme : « Est-ce que j'ai l'air différent des autres jours ? » Elle m'a répondu : « Non, tu es pareil, sauf que les yeux sont très brillants. »

Il fallait que je me touche souvent au plexus solaire, tellement c'était fort : ça me faisait pleurer. Je voyais toute cette souffrance dans les gens, je voyais en eux. Je les voyais pleurer en dedans, mais ils prétendaient que non. Mais c'est un phénomène ; ce n'est pas important.

Mais plus tard, quand Paulette a vu que vous étiez différent et que les gens commençaient à venir vous voir, comment réagissait-elle à ce moment ?

Elle était quelque peu contrariée de ce que cela m'arrivait à moi et pas à elle aussi. Plus tard, je lui ai dit : « Si tu crois que c'est le Christ ou un dieu qui est venu pour moi, il pouvait aussi t'inclure, qui était à côté de moi. Mais tu vois, cela n'a rien à voir avec l'extérieur ! »

Avez-vous rencontré de l'incompréhension ?

Oui, une grande incompréhension. Certaines personnes se sont éloignées de moi. En général, les gens sont attachés à l'aspect mondain de l'existence ou à ce qu'ils ont entendu sur l'Église et Dieu. On m'a demandé si j'étais dans ce genre d'état ; j'ai dit que non.

À partir de ce moment-là, vous viviez quelque chose de très différent. Votre vie devais être changée, peut-être pas extérieurement, mais intérieurement.

Tout était changé ! Tout était beau, tout était magnifique. La création est belle et il n'y a aucune raison de se plaindre. Tout de suite après cette expérience, je suis sorti : j'observais les gens marcher ou conduire dans la rue et je voyais des automates. Un automate qui conduit un autre automate. Je les percevais très très soucieux. Je sentais leur souffrance à l'intérieur.

À la maison, il y avait une statuette fabriquée au Mexique. Ce matin-là, je la tenais dans mes mains et je pouvais voir là où elle avait été fabriquée, qui l'avait faite, comment, l'endroit exact, les gens qui avaient travaillé sur elle. J'ai pensé : « Mon Dieu ! Qu'est-ce qui m'arrive ? » Alors, il y a des phénomènes, mais on n'est plus dans la peur. Il y a bien des éléments, mais je ne peux pas les raconter.

Qu'avez-vous fait pour tenter d'intégrer cela ?

Rien. J'ai laissé cela comme cela était. Je me disais : « Qu'est-ce que je vais faire maintenant ? Je ne peux pas travailler comme cela. C'était le paradis. J'ai dit à ma femme que si j'allais voir un psychiatre il me dira que je suis fou. Si j'allais voir un évêque ou un cardinal, il me dirait : « J'ai cherché pendant toute ma vie et tu viens me dire que tu as rencontré Dieu ! » Et il me donnerait des coups de pieds et me jetterait dehors ! Alors, j'ai décidé d'attendre, de vivre et d'observer. Je me suis accepté tout de suite, parce que c'était beau. On ne peut pas résister à une chose pareille : il n'y a pas de mental qui juge et décide quoi faire. Je vivais dans cet état-là. Il n'y avait pas de pensée, sauf celles que j'ai mentionnées, parce qu'il fallait que le lendemain j'aille au travail. Mais dans le moment même, je ne sentais pas ce que je devais faire.

Et quand vous êtes arrivé au travail ensuite...

Ah ! À 13h30, le jour de l'ouverture, c'était parti, dans le sens que je sentais moins cette présence. Mais il est resté une énergie très forte aussi : différente de celle qui était partie, mais elle était là, très forte, quelque chose de très vivant.

Au travail aussi je me taisais. Là aussi on s'est aussi éloigné de moi. Je ne pouvais pas trop m'approcher, car je ne parlais plus comme avant ; c'était fini !

Je me suis approché de quelqu'un qui était malade. Je ne connaissais pas son état. Je lui ai dit tout de suite qu'il était malade. Il disait que non, mais moi je lui disais que oui ! Alors il a fini par dire que oui : « J'ai des problèmes de reins et de poumons. » Il me venait un vertige, des nausées : j'étais mal, comme si j'allais tomber. Quand je rencontrais quelqu'un de malade c'est l'effet que ça me faisait. Je les sentais malades et alors je n'étais pas bien : j'avais des vertiges, je perdais le souffle, etc.

Saviez-vous immédiatement que ce n'était pas vous mais la personne en face de vous qui...

Oui ! C'était clair. C'était comme une communication en moi, qui me disait : « Il est malade. » C'était une très grande force. Si la personne me disait « oui », je me remettais vite : en quelques secondes. S'il niait son état, le malaise persistait. On ne peut pas mentir devant quelqu'un qui vit la vérité. La spiritualité c'est l'honnêteté toute pure. La première chose est l'honnêteté : l'honnêteté avec soi-même. Avec l'honnêteté vient l'amour. C'est l'amour. C'est une force énorme. On ne décide pas de l'honnêteté, on la vit. Je ne dis pas : « Je serai honnête » ou « je ne le serai pas. » Je le suis, je le vis : c'est comme la respiration. Nous sommes cela.

Après votre expérience, avez-vous senti qu'il y avait des choses à ajuster dans votre vie ?

Non ! Rien. Je ne connaissais rien en matière de spiritualité et pendant un an et demi j'ai cherché à l'extérieur, pour voir s'il y avait des gens qui s'intéressaient à cette chose : j'ai trouvé que oui. Il y avait des revues, des livres. Je suis allé dans des librairies et j'ai connu des gens qui se rencontraient les week-ends. Parfois j'y assistais. J'ai interrogé beaucoup de gens, même ceux qui venaient de la France et des États-Unis. Après un an et demi j'ai vu qu'il n'y avait rien à chercher à l'extérieur et que nulle part quelqu'un me dirait ce qu'était cette chose. Là, j'ai arrêté de chercher et j'ai commencé à progresser par moi-même, seul.

Lors des deux années qui ont suivi, avez-vous fait l'expérience de phénomènes bizarres dans votre corps ?

Oui, oui, beaucoup. Mais ce sont des phénomènes et ce n'est pas très important.

Je pensais surtout à des phénomènes qui auraient pu vous faire croire qu'il y avait quelque problème à votre corps.

Pas vraiment, parce que c'est quelque chose de très pur, très clair. Il n'y avait pas de peur, aucun sentiment d'être enfermé. En tout cas, c'était une liberté totale, une joie, une clarté, une lucidité. Dès que cela est arrivé, ma vie ne fut plus ce qu'elle était. Il n'y avait plus de ténèbres, plus de pensées : tout était clair et présent. Peut-être d'autres gens se posent des questions, peut-être y a-t-il d'autres formes d'éveil ; mais en ce qui me concerne, c'était pur et clair.

Deux semaines après l'ouverture, il y avait un homme au travail qui avait mal au genou. Je savais qu'il était malade. Je lui ai fait part de ma perception et il m'a dit qu'il avait un problème à son genou et qu'il devait être opéré. Je lui ai répondu : « Ça va te passer. » Je l'ai touché sur le genou et il est tombé endormi ! J'ai tenté de le réveiller en le giflant un peu. Je ne savais pas ce qui lui arrivait. Il est revenu doucement et je lui ai appliqué un peu d'eau froide. Depuis ce temps, le problème au genou est passé : il ne l'a jamais plus éprouvé. Il a senti une force et moi je ne savais pas que cette force pouvais agir ainsi. Au début, pour moi c'était une catastrophe, parce que je ne savais pas qu'une telle chose pouvait passer par moi !

Quand vous avez réalisé que de telles manifestations pouvaient survenir à travers vous, comment vous-êtes-vous ajusté à cela ?

Je ne voulais pas en parler ; quand quelqu'un m'approchait, je gardais le silence. Leurs maux passaient en quelques secondes, mais je ne parlais pas. Cela ne m'intéressait pas. Au début, oui, je croyais que je pourrais aider les gens. Mais j'ai vu qu'il y en a six milliards sur la Terre ? Qu'est-ce que je pouvais faire ? Alors je ne cherchais rien.

Quand l'ouverture est arrivée, j'ai vu qu'il y avait une souffrance énorme dans l'être humain. Je me suis dit :« Je ne suis pas la solution pour la souffrance de la Terre ; c'est impossible ! Le monde entier est dans la souffrance, dans la douleur. Je n'ai pas voulu m'éloigner, mais je ne voulais pas m'engager dans cette voie qui consiste à vouloir sauver tout le monde. Je me sentais démuni, impuissant. Je vivais : je vivais ce paradis, comme aujourd'hui.

Ne m'aviez-vous pas dit, un jour, que vous aviez eu un petit problème et que vous croyiez avoir quelque chose au cœur ?

Oui, il y a eu beaucoup de phénomènes, mais je n'aime pas en parler, parce que ce ne sont que des phénomènes et les gens ne comprendraient pas. Je ne vois pas pourquoi je devrais raconter ces histoires. Mais il y a eu beaucoup de choses qui sont arrivées, comme des rencontres dans une autre dimension. Quand ces choses arrivent, il n'y a rien à faire : c'est quelque chose de très pur, très intelligent. Il n'y a pas à s'inquiéter : quelque chose de très intelligent travaille en nous. C'est nous. Tout se stabilise très vite et bien.

Un jour, peut-être quatre ans après l'ouverture, j'ai eu un vertige alors que j'étais seul à la maison. J'ai commencé à manquer d'air et je sentais que j'allais m'évanouir. J'ai pensé que si je signalais le 911, les secours ne pourraient pas entrer dans la maison. Alors suis sorti, comme si quelqu'un me poussait dehors. Je suis sorti et j'ai rampé jusque chez le voisin pour appeler. L'ambulance est venue. Ils m'ont mis le masque à oxygène et je me sentais vouloir laisser mon corps, partir. C'était seulement un des phénomènes. L'infirmier criait : « Réveillez-vous, monsieur ! Parlez, parlez ! » Mais non, je me sentais bien de partir. Ils ont arrêté l'ambulance, car le cœur avait cessé de battre. J'étais bien : c'était une joie énorme ! Ils m'ont forcé, ils ont crié : « Quel âge avez-vous ? Comment vous appelez-vous ? » Tout cela s'est passé en quelques secondes, très vite.

Je suis revenu. Je suis resté une heure à l'hôpital. Le médecin ne savait pas ce que j'avais et m'a dit de retourner à la maison. Ils ont fait des tests de toutes sortes, mais il n'y avait rien, absolument rien. Quand je suis revenu à la maison, une heure et demi après que cela fut arrivé, les voisins étaient encore là. Ils dirent : « Oh ! Il est là ! » Et je m'approchais en disant : « La mort, elle est belle ! C'est beau ! » Ils me croyaient fou. Ce sont des choses comme ça qui sont arrivées.

Avez-vous compris pourquoi c'était comme cela ?

C'est une énergie qui circule et qui est toujours là, que les scientifiques ne connaissent pas, mais qui est disponible dans l'univers, en nous-mêmes. Elle circule dans le corps. C'est cette énergie qui, lorsqu'elle circule, nous fait vivre cette spiritualité. C'est partout dans l'univers. Je veux dire ici : l'univers est ici ! Je la sens constamment circuler à travers moi. Je la sens : elle passe par la tête. Probablement que cette énergie était bloquée à quelque part et a créé cette impression. Mais ce n'était pas une maladie.

C'est seulement quand cette énergie devient manifeste, quand on peut la vivre, qu'on peut vivre la spiritualité. Sans cette énergie, il n'y aurait ni Christ, ni dieu, ni Bouddha, ni Dalaï Lama, ni personne.

Une autre fois, quelque chose de similaire est arrivé et ma femme avait appelé le médecin. Il m'a dit que j'étais très bien. Je lui ai demandé à quoi il le savait. Il a dit que c'était à mes ongles et qu'il aurait voulu en avoir de pareils : très beaux, roses. Il m'a dit que j'étais en pleine santé. Après cela ce genre de choses n'est plus arrivé. Peut-être que cela s'est stabilisé. Mais beaucoup de phénomènes du genre arrivent après un éveil : on n'est plus le même. On ne vit plus dans le quotidien de la souffrance. C'est une liberté totale, une joie.

Je vis comme cela. Je vois les gens comme ils sont ; ils ne sont pas bien, mais je n'ai pas le choix, s'ils veulent vivre comme cela. J'ai pensé me retirer dans la solitude. Mais il y avait constamment quelqu'un qui m'appelait pour quelque problème, quelqu'un qui avait besoin d'aide. J'ai alors pensé que je serais un égoïste de me retirer pour moi-même. J'aimerais que les gens aient cette liberté et cette joie totales, qu'ils s'y intéressent, qu'ils essaient de la vivre. Mais comment leur dire ? Je vous le dis, c'est sérieux.

Mais avez-vous vu une évolution en vous après l'ouverture ?

Oui. Pendant un an et demi j'étais très attaché à cette ouverture. J'y pensais et il y avait une très forte émotion qui montait. Je pleurais, je pleurais. Je sentais la souffrance humaine. Mais un soir, vers 21h00, j'ai pensé que j'en avait assez de m'interroger sur ce qui était arrivé le jour de l'éveil. « C'est fini, c'est mort, c'est passé. » J'ai vu que je rêvais. J'étais attaché à une idée de l'éveil, que c'était Dieu, ceci, cela. J'ai pensé : « Mais c'est faux ! C'est fini ! C'était la vérité quand c'est arrivé, mais pas aujourd'hui ! Aujourd'hui, je suis dans l'imagination. » Alors, j'ai laissé tout tombé, comme ça, et je suis parti dormir !

À 3h00, je me suis réveillé. C'était comme quelqu'un qui communiquait à l'intérieur de moi. Mon corps me communiquait quelque chose. Je me sentais tellement bien ! Je me sentais léger et plein de force, et j'avais l'impression de ne plus toucher le lit. Je me disais : « Tu vois, pourquoi luttais-tu ? Il n'y a rien à voir. Il n'y à rien à quoi s'attacher au sujet de ce qui est arrivé. » Je sentais fortement que je n'avais qu'à vivre au présent. Depuis ce jour-là, c'était fini : il n'y avait plus cette émotion sur l'éveil. J'ai progressé très vite. Tout est dans la vérité de l'instant même, de ce qu'on voit et connaît. C'est comme si je n'aurais jamais vu le monde autour de moi auparavant.

À quoi voyiez-vous que vous faisiez du progrès ?

Je vous donne un exemple. Avant l'éveil, j'allais au supermarché et c'était lourd. Mais tout de suite après cette réalisation, celle survenue à 3h00 du matin, je croyais être dans un autre monde : « Mais d'où viennent ces choses ? Qu'est-ce qu'ils vendent ? » Je ne voyais pas cela auparavant. Mais c'était quelque chose de clair désormais. Je voyais comment ce sont les gens qui produisaient cela, la Terre, la nature ! Je ne voyais pas cela auparavant : où étais-je pour ne pas l'avoir vu ? J'ai même demandé à ma femme : « Est-ce que c'était là auparavant ? » Elle me dit : « Oui, tu passais ici avec moi. »

Alors, voilà l'être humain qui est aveugle. Il ne voit pas son entourage. Il regarde des dizaines d'années en arrière et fait des plans pour le futur, mais il ne voit pas le moment même ! Mais je voyais désormais cette clarté. J'ai changé, c'était fini ! Je voyais vraiment le printemps, l'été, les plantes, les animaux. C'était le paradis sur la Terre, ici ! Les idées de passé et de futur s'étaient évanouies ; tout était présent. Si je vous disais, vous ne me croiriez pas.

Je conseillerais aux gens qui ont une ouverture de ne pas se mettre dans la peur. Ils devraient s'en tenir à eux-mêmes et ne pas se laisser influencer par d'autres, qui leur diront toutes sortes de choses, surtout les voyants, les cartomanciens et autres personnes du genre. Ne pas écouter ces gens-là, mais s'écouter soi-même plutôt. Ils ne devraient pas se tenir à ce qui est arrivé ; plutôt, ils devraient vivre chaque instant. On peut lire des livres, mais seulement pour corroborer ce qu'on connaît, c'est tout. Autrement, on n'apprendra rien dans les livres. C'est comme un témoignage, les livres ; c'est tout.

Vous vous connaissez alors et vous connaissez tout ce qu'il y a à l'extérieur. Toutes les choses qu'on croit banales sont alors neuves chaque jour. À ce moment il ne vous vient pas de vous laisser guider par les pensées.

C'est un lâcher-prise. On n'apprend jamais rien en forçant. Quand un conflit survient par rapport à quelque chose d'extérieur, ne prenez pas position. Ne jugez pas : ne jugez personne. Mais je sens fortement l'injustice dans ce monde : l'homme qui exploite l'homme, qui le fait souffrir.

Tout est possible dans l'avenir. Mais il faut apprendre cela aux enfants quand ils sont encore tout petits, à l'école. Ceux qui sont intéressés à un chemin spirituel, peuvent y arriver s'ils le veulent. Il faut être persévérant, vraiment persévérant avec soi-même. Ils y arriveront. Tout le monde peut y arriver. Il faut persévérer et ne pas se laisser prendre par ces gurus et tout ce non-sens. C'est possible que certains voient la vérité, qu'ils la vivent ; mais voyez en général comment ils entraînent les gens et ce qu'ils leur font.

Je l'ai vu !

Ce n'est pas bon. Je veux dire aux gens qu'ils devraient être prudents avec cette énergie, parce qu'on peut l'utiliser négativement. Et alors on est pire. Si vous la laissez agir, vous allez grandir ; mais si vous l'utilisez, vous allez devenir un monstre, vous serez méchant.

L'homme doit être totalement libre par lui-même. Nous sommes tous cette source. C'est ici !


Virgil

 

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 16:56

AILES DU 25 MARS 2009

 



Avancer À Travers Le Portail De l'Équinoxe




Dans ce message AILES, découvrez pourquoi l'équinoxe du 20 mars et la nouvelle lune du 26 [2] nous ont extraits de la vieille énergie, ce qu'avril nous apportera, et d'autres informations sur notre point d'arrivée de juin.



Bienvenue !

Devenir aussi libres et limpides que possible, voilà ce que nos âmes tentent de faire tandis que nous poursuivons notre préparation pour une toute nouvelle résidence dans une sphère toute nouvelle. Et même si nombre d'entre nous peuvent être assez nettoyés de tout ce qui vibre à une fréquence plus basse que celle où nous sommes désormais, ou nettoyés de ce qui nous limitait dans le passé, nous ne savons toujours pas exactement où nous allons.

Voici quelle est la situation et le plan divin. Comme toujours nous sommes bien sur les rails :

Au milieu de l'été 2008, nous avons commencé à avoir des signes - des symptômes - que nous en avions fini. Cela s'est manifesté par le fait de ne pas savoir ce que nous étions supposés faire désormais, par un sentiment de dévalorisation et de ne pas être à notre place, d'être invisibles, pas appréciés ou demandés et, plus généralement, par le sentiment d'être perdus. En octobre, la dé-connexion était très évidente et achevée pour beaucoup d'entre nous et en janvier 2009 il était assez clair que quelque chose de vraiment nouveau pointait à l'horizon pour l'année 2009.

Janvier a introduit de nombreuses manifestations de mise en place pour le nouveau, ou de création d'une étape toute nouvelle pour nous, et de la préparation d'une nouvelle base pour une toute nouvelle réalité dans une toute nouvelle sphère. Presque comme si nous bouclions nos bagages pour un voyage très spécial, nous avions le désir de remplacer par du neuf tout ce qui était vieux, de savoir que nous partions dans une direction nouvelle et excitante, et de laisser derrière nous notre vieux monde tandis que nous étions en train de nous préparer pour un nouveau voyage vers une terre nouvelle. Alors que ce processus de mise en place touchait à sa fin, d'autres éléments avaient également besoin d'être abordés. Nous avions besoin d'être prêts à tous les niveaux. Nos nouvelles organisations incluaient également un nouveau nous.

Faire attention à notre santé et à notre bien-être, nous occuper de ce dont nous avions besoin en premier lieu, était alors une priorité. Nous avions réussi à élever le vieux monde jusqu'à une nouvelle vibration, un nouvel échelon de l'échelle d'ascension, ce qui était notre intention première, et nous étions désormais sans aucun doute en mesure de nous occuper de nous pendant un certain temps. Puisque le processus d'ascension imite la ménopause à s'y méprendre chez les hommes et les femmes de tous âges, cette période n'a pas fait exception. Nous en avions fini « d'élever » la planète, il était désormais temps de nous occuper de nous.


Prendre soin de nous, donc, cela va de surveiller notre poids, jusqu'à faire de l'exercice, nous prodiguer des soins anti-âge, car le processus d'ascension (spécialement ces deux dernières années) peut réellement faire vieillir quelqu'un (toute cette transmutation qui passait à travers nous !). Puisque nous commençons une fois de plus, nous avons maintenant besoin de nous rajeunir... une re-naissance dans une autre terre et une toute nouvelle réalité. À ce sujet, voyez comme nos énergies reviennent, comme toutes ces douleurs corporelles et musculaires du passé découlant de nos vieux rôles disparaissent, et voyez comme nous nous connectons aux nombreux nouveaux produits et ressources qui apparaissent partout pour nous revitaliser et nous rajeunir.


De plus, nous avions besoin de laisser le vieux monde derrière nous dans sa totalité, et ce processus fut long, ou plutôt nous a semblé long. Tandis que nous approchions de janvier 2009[1], nous avons réellement dû lâcher, lâcher et lâcher encore davantage. Nous nous sommes peut-être réveillés soudainement en découvrant que nous n'avions absolument plus envie de fréquenter les mêmes vieilles relations, les mêmes vieilles choses ou de fonctionner selon nos vielles façons de faire. Nos rôles ont changé. Nous sommes re-nés. Tout est - et sera - différent désormais.

Plus nous passons de temps dans les vieilles structures et dans les vieux systèmes, parmi les vieilles vibrations et les vieilles méthodes, plus nous risquons de perdre la raison, de devenir incroyablement en colère et totalement malheureux. Comme le chirurgien avec son délicat scalpel, nous avons dû extraire méticuleusement l'ancien de nos vies, afin de repartir à neuf. Partir à neuf pour un tout nouveau commencement fait de presque rien, c'est cela qui devait arriver.

L'équinoxe du 20 mars et la nouvelle lune du 26[2] ont ouvert une autre nouvelle porte. Si nous étions en train de vibrer de quelque manière qui n'était pas en accord ou en alignement avec la nouvelle réalité, il est absolument certain que nous l'avons su. Quelques vieilles vibrations qui devaient partir ? Ne pas faire passer nous-mêmes et nos besoins en premier. Ne pas nous sentir à l'aise de demander ce que nous voulons. Nous laisser piéger et retenir en otages par des vibrations plus basses qui pompent notre énergie. Croire que nous devons être « gentils » et polis envers des énergies qui ne le sont pas. Penser que nous sommes respectueux parce que nous « consentons » à laisser régner librement les énergies plus vieilles et plus denses.

Si nous n'étions pas tout à fait prêts à franchir ces nouvelles portes, nous avons dû alors nous soumettre, mais brièvement, à un autre nettoyage et une autre libération. Débâcle intestinale, douleurs musculaire et corporelles, souffrance émotionnelle, et ainsi de suite en ont été les signes habituels. Et, comme toujours lorsque nous nous élevons à une fréquence vibratoire supérieure, nous pouvons devenir très léthargiques, faibles, somnolents, fatigués, désorientés et aussi mous qu'on puisse l'être.


Redémarrer une fois encore et repartir à neuf peut nous donner au début un sentiment de vide. Mais cela peut tout aussi bien nous sembler merveilleusement bon. C'est extrêmement libérateur. Plus nous progressons dans ce processus, plus nous nous sentons légers et, par conséquent, ne plus être empêtrés par quoi que ce soit peut nous mettre en rogne, nous troubler, nous mettre en colère, nous remplir de ressentiment et nous déprimer. Et nous cogner contre n'importe quelles vieilles énergies peut nous mener à l'affrontement. Mais plus nous lâchons, plus nous élaguons, plus nous laissons derrière nous et refusons de participer à ces vieilles énergies, plus nous nous retrouvons dans l'œil du cyclone... dans notre centre parfait... et exactement là où nous avons besoin d'être.


Être dans l'œil du cyclone, c'est être dans un courant merveilleux qui crée et attire à nous à chaque instant exactement ce qui nous est nécessaire. Dans ces énergies nouvelles et plus élevées, nous pouvons simplement rester tranquilles, passer le temps, et l'univers nous apportera tout à notre porte. Une bonne règle générale à suivre dans ces énergies est d'être attentif aux portes qui s'ouvrent et à celles qui sont fermées. J'ai découvert que n'importe quel obstacle, ou une porte fermée, est simplement en train de me dire qu'il existe une autre alternative bien meilleure et que je serai immédiatement conduite à cette porte ouverte. Je n'ai besoin de rien faire... la porte arrivera presque immédiatement et, si elle n'arrive pas, j'ai appris à me contenter d'attendre tout en m'amusant et en restant tranquille.


Dans l'immédiat, nous sommes dans une énergie très tranquille. Les téléphones ne sonnent pas, les e-mails peuvent se faire rares, et les finances sont peut-être en forte baisse (si vous êtes arrivé dans le nouveau). Mais ce n'est que temporaire. Nous avons fait de grands progrès dans l'établissement de nos nouvelles bases, dans le lâcher prise de beaucoup de choses, et dans le consentement tout simple au courant qui nous emmène là où nous avons besoin d'être. Si nous tentons d'avancer à grands pas en ce moment (je vous en prie, sachez que je ne fais que vous donner ici une lecture d'énergie... vous pouvez faire comme bon vous semble), nous irons à contre-courant et peut-être même allons-nous créer des choses qui devront être dé-faites et dont nous aurons besoin de nous retirer ensuite. C'est calme en ce moment parce que tout le monde n'est pas encore arrivé et parce que nous ne nous connecterons pas les uns aux autres jusqu'à ce que tout le monde le fasse.

C'est maintenant pour nous le temps de l'amusement. C'est un temps rien qu'à nous et pour nous détendre. C'est un temps pour la créativité et pour continuer le processus de mise en place ou, en d'autres termes, pour continuer à créer et pour concevoir ce que nous amènerons bientôt dans la forme.

À ce sujet, il se peut que nous ne sachions pas trop où nous allons. Nous pouvons sentir que nous en avons fini, que nous sommes prêts à avancer, mais sans avoir la moindre idée de l'endroit où aller ! Nous pouvons nous sentir perdus sans gouvernail, nous sentir encore dé-connectés de notre nouveau rivage, et nous demander où aller pour trouver un endroit en accord avec le point où nous sommes désormais. Cela fait simplement partie du processus. Cette nouvelle énergie est tellement magique, elle est tellement légère, elle est tellement transparente, elle est tellement précieuse. Rester dans l'œil du cyclone, ou en dehors de l'ancien, est un moyen infaillible de la trouver.

Ce sont des moments tout simples qui peuvent nous y placer. L'autre soir j'étais au lit avec ma petite-fille de huit ans. Il était tard car elle est en vacances de printemps. Nous lisions toutes les deux. Nous nous arrêtions périodiquement pour nous demander l'une à l'autre : « À quelle page en es-tu ? » Jetant un coup d'œil à son visage si près du mien, à ses yeux magnifiques d'un brun profond (depuis des générations nous avons tous les yeux bleus dans notre famille !), à sa peau veloutée brun chocolat, je ne pouvais que m'émerveiller que mon sang coure dans ses veines. Le matin, voir se réveiller deux tout-petits d'à peine neuf mois, les voir rire et gazouiller, rire aux éclats lorsque nos regards se croisent, les voir illuminer la chambre, me comble aussi de joie. Et lorsque je rentre chez moi, dans la région sauvage de Ramah, que je m'assois dehors pour écrire sur mon ordinateur portable, avec une brise très douce courant dans mes cheveux sous les chauds rayons du printemps tout neuf, je suis véritablement dans mon centre.


Avril apportera beaucoup plus de connexions et même beaucoup de mouvement en avant. Même si c'est lentement, les choses sont en train de s'ancrer. L'équinoxe et la nouvelle lune ont ouvert davantage de portes, nous ont fait sortir plus complètement de l'ancien et ont permis encore plus de liberté dans nos vies. Ces évènements du mois de mars nous ont permis de faire davantage de « place » afin de nous permettre de progresser tranquillement encore un peu, de nous extraire plus complètement de l'ancien et, par conséquent, de ne plus avoir à « taper » sur les vieilles énergies qui nous entourent ! Plus nous nous dé-connectons de l'ancien plus nous sommes à l'aise, car l'univers (ou nos âmes) nous guide à chaque pas sur le chemin. Nous n'avons qu'à suivre les petits cailloux blancs, à nous ouvrir à cette nouvelle guidance, à nous mettre hors-jeu et à consentir à ce que nos nouvelles sphères arrivent à nous de façon magique, sans analyser, sans questionner, sans résister. C'est grâce à ce bien-être, à travers ces portes ouvertes, grâce à ces messages ininterrompus et à ces incroyables synchronicités que nous découvrirons nos nouvelles sphères et nos nouvelles demeures. Dire un « non » ferme et définitif à tout le vieux qui tente de se connecter à nous et dire un « non » ferme et définitif à toute participation aux vieilles énergies qui nous mettent mal à l'aise, voilà qui permettra toujours à ce qui est nouveau d'arriver comme par magie.


En juin, nos processus d'ancrage seront achevés. Nous serons pleinement enracinés dans le nouveau et prêts pour entrer en totalité et de manière sûre dans les nouveaux commencements de nos toutes nouvelles vies et de nos nouvelles réalités. En raison de ce nouvel « enracinement » que nous aurons besoin d'incarner, nous sommes en train de nous préparer encore de différentes manières. Nous ne serons plus en mesure de nous connecter à ce qui est plus haut et à l'extérieur. Nous ne serons plus en mesure de « partir » par la méditation, par l'imagination ou des tas d'autres moyens. Désormais nous devons être ici. Nous sommes porteurs des toutes nouvelles énergies de ce tout nouvel échelon sur l'échelle d'ascension et ces énergies arriveront à travers nous. Nous avons évolué jusque là et nous l'avons gagné.


Nous allons par conséquent prendre davantage sur nos épaules et nous incarner davantage. Aussi, bien que nous puissions être beaucoup plus légers, nous nous sentirons aussi beaucoup plus lourds en ce sens que nous serons désormais très attachés à la terre. Nous aurons besoin de rester stables, de rester tranquilles, et de rester centrés. Nous portons maintenant tellement plus de lumière.

Cette incertitude sur notre destination et sur notre appartenance va commencer à se dissiper. Nous allons bientôt prendre conscience que nous sommes ceux qui vont créer leur destination. Nous sommes arrivés sur un nouvel échelon de l'échelle d'ascension, et nous devons maintenant le créer. Cela dépend de nous. C'est pourquoi, comme je l'ai mentionné dans le message AILES du 15 mars, nous allons commencer à nous connecter les uns aux autres et à constituer un réseau organisé pour ce tout nouvel échelon. Tandis que nous observons ce qui arrive sur l'échelon juste en dessous du nôtre (le vieux monde qui est en train d'effectuer lui aussi une transition massive), nous allons créer aussi notre propre tout nouveau monde sur notre tout nouvel échelon. Apprendre comment rester hors des énergies du vieux monde, ou comment s'orienter parmi elles, semblera étranger à beaucoup d'entre nous, mais devenir des anges de la terre est notre plan, et ces nouvelles manières d'être constituent tout le sujet de ce site web.

Oui, en avril nous nous sentirons tellement plus légers, nous rencontrerons tant de circonstances magiques, et nous saurons vraiment que nous sommes arrivés dans un endroit tout neuf tandis que nous nous sommes enfin tellement extraits du vieux monde et de la vieille réalité.

Toute mon amitié et ma gratitude... jusqu'à la prochaine fois,


Karen



 http://www.anneduquesne.com  - Traduction AD-
www.emergingearthangels.com



[1] Karen écrit « juin 2009 » ce qui est manifestement une erreur, compte tenu du contexte. J'ai donc pris la liberté de corriger. NdT.

[2] Karen écrit « 24 ». Après vérification j'ai pris la liberté de corriger. NdT.


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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 13:55

Le casque qui mène à Dieu

 Des chercheurs déclarent avoir localisé la zone du cerveau qui contrôle la foi religieuse, dans le journal américain Proceedings of the National Academy of Sciences du 9 mars. La croyance en un pouvoir supérieur, céleste, est un atout de l'évolution qui aide les hommes à survivre. The Independant


La recherche de la foi dans le cerveau humain

La croyance en Dieu est profondément ancrée dans le cerveau humain, qui est programmé pour les expériences religieuses. Selon une étude, qui analyse la raison pour laquelle la religion est une caractéristique humaine universelle, celle-ci a accompagné toutes les cultures à travers l'histoire.

Les résultats sont uniques en montrant que certains éléments de la croyance religieuse sont déterminés par des canaux bien connus du cerveau, et ils supportent les théories psychologiques contemporaines selon lesquelles les motifs de croyance religieuse ont leur fondement dans les fonctions cognitives et l'évolution-adaptive.


La méthode utilisée

La dernière étude, publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, implique l'analyse de cerveaux de volontaires à qui on a demandé de réfléchir sur des problèmes moraux et questions de religions. Pour l'analyse, les chercheurs ont utilisé une machine à résonance magnétique machine qui permet d'identifier les régions les plus actives du cerveau. 

Ils ont constaté que des personnes de différentes confessions religieuses et croyances, croyances, aussi bien que les athées, tous ont tendance à utiliser les mêmes circuits électriques dans le cerveau pour résoudre un dilemme moral - et les mêmes circuits ont été utilisés quand les sujets à tendance religieuse traitent de problèmes ou de questions reliés à Dieu.


Les résultats

L'étude a montré que plusieurs régions du cerveau sont impliquées dans la croyance religieuse, l'un dans le lobe frontal du cortex - qui sont uniques à l'homme - et une autre dans la plus ancienne des régions plus profondes à l'intérieur du cerveau que partagent avec les humains les singes et d'autres primates.

D'autres expériences avaient été faites précédemment sur le lobe temporal du cerveau : des sujets souffrant d'épilepsie déclaraient avoir maintes expériences à caractère religieux. Ce qui avait conduit certains chercheurs à centrer leurs recherches sur le lobe frontal du cortex


Le casque pour rejoindre Dieu

Ce travail a été suivi par une étude où les scientifiques a essayé de stimuler les lobes temporaux en rotation avec un champ magnétique produit par un « casque de Dieu".. Michael Persinger, de l'Université Laurentienne, en Ontario, a trouvé qu'il pouvait créer artificiellement « l'expérience de sentiments religieux » . Le porteur du casque rapporte la présence d'un esprit ou d'avoir un profond sentiment de félicité cosmique.

Huit porteurs de ce casque sur dix prétendent ressentir une « sensation religieuse » en portant ce casque.

Toutefois, lorsque le professeur Richard Dawkins, un évolutionniste et athée de renommée, le portait lors de la réalisation d'un documentaire de la BBC, il échoua lamentablement à trouver Dieu, en disant que le casque n'avait affecté que sa respiration et ses membres.


L'explication du professeur Grafman.

Le professeur se disait plus intéressé à savoir comment les gens faisaient face aux questions religieuses dans leur quotidien.

« Lorsque nous avons une connaissance incomplète du monde qui nous entoure, elle nous offre des possibilités de croire en Dieu. Si nous ne disposons pas d'une explication scientifique à quelque chose, nous avons tendance à nous appuyer sur des explications surnaturelles," a déclaré le professeur Grafman, qui croit en Dieu. "

La religion, ou toute autre forme de mysticisme, ne seraient-elles pour l'humain qu'un atout de l'évolution ? Voire une béquille nous aidant à « survivre » ?


http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=52828



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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 19:31


GUÉRIR NOS CROYANCES SUR LA LUMIÈRE ET LES TÉNÈBRES


par
GREGG BRADEN

Extraits de son livre La guérison spontanée des croyances, p. 169 à 186
Ariane Éditions, 2008




La Grande question au cœur de votre vie


Il y a une croyance centrale qui guide nos vies, et elle le fait par des voies dont nous n'avons peut-être même pas conscience, ou auxquelles nous ne songeons peut-être même pas. Si cette croyance peut exercer un tel pouvoir sur nous sans que nous ayons conscience de son existence, c'est qu'elle est inconsciente. C'est bien cela - il y a en cet instant même, fonctionnant de manière autonome tel un programme instinctif, une croyance fondamentale qui est si puissante qu'elle a servi de point de référence avec lequel toutes nos autres croyances ont été comparées.

En dépit de la grande diversité d'expériences que vous avez pu vivre jusqu'ici, rien ne s'est produit qui n'ait pas été influencé par cette croyance. Votre amour et chacune de vos peurs; les chances que vous avez eu le courage de prendre et celles que vous n'avez pas osé prendre par crainte de l'échec; votre santé et votre vitalité; votre façon de vieillir; la réussite ou l'échec de chacune des relations que vous avez eues avec une autre personne, avec vous-même, avec votre monde et avec l'univers tout entier ... en somme, tout sans exception se résume à une seule et unique croyance que vous avez.

Vous pouvez découvrir par vous-même la nature de cette croyance en répondant à une seule question - la Grande question - que voici.

Croyez-vous qu'il existe une seule source responsable de tout ce qui se passe dans le monde, ou croyez-vous qu'il existe deux forces opposées -le bien et le mal, l'une qui vous "aime" et l'autre qui ne vous aime pas?

Telle est la question! Toutefois, ne vous laissez pas tromper par la simplicité de ces quelques mots à la fois puissants et profonds. Il nous faut tous à un moment ou l'autre de notre existence répondre à cette question. Elle concerne sans doute la plus importante relation que l'on nous ait jamais demandé de comprendre. Son élégance se trouve dans sa simplicité.

Code de croyance 22

Notre croyance en l'existence d'une seule force à l'origine de tout ce qui arrive dans le monde, ou en celle de deux forces opposées - le bien et le mal- se répercute dans notre vie, notre santé, nos relations et le degré d'abondance dont nous profitons.

La réponse que vous apporterez à la Grande question vous poussera à redéfinir l'essence de qui vous croyez être et ce que vous éprouvez à l'égard du genre de vie que vous menez. Votre esprit étant éclairé par votre réponse à cette question, vous incitez votre "programmeur intérieur" à modifier et ajuster les éléments favorables à la vie dans votre corps. Tout commence avec cette question toute simple. Voici pourquoi.


Le fondement de votre vie


Votre réponse à cette Grande question met en lumière ce qui constitue le fondement de votre existence. Si vous croyez qu'il existe deux forces séparées dans le monde, avec deux modes d'expression différents, alors vous percevrez toujours les choses à travers le filtre de ces deux polarités et de cette séparation. Même s'il s'agit là d'une croyance inconsciente dont vous n'avez jamais parlé à personne d'autre, et que vous n'avez peut-être même jamais reconnue comme telle, elle peut néanmoins exercer une influence dominante sur la façon dont vous acceptez l'amour et la réussite dans chaque relation, dans chaque aspect de votre carrière, dans vos finances, et dans la qualité de votre santé.

Cette seule croyance trop souvent inconsciente peut détourner les plus puissantes expériences de notre vie, et ce, sans que nous n'ayons même conscience de ce qui s'est passé.

Par exemple, si nous percevons la force de la "lumière" comme une amie qui nous aime et qui ne veut que ce qu'il y a de mieux pour nous, tout en croyant que les "ténèbres" ne se soucient pas de notre bien-être et ne cherchent qu'à nous entraîner dans des comportements autodestructeurs, alors le monde aura forcément pour nous l'aspect d'un champ de bataille entre ces deux forces, et la vie sera l'enjeu de ce combat. Si nous sommes persuadés que ces deux forces sont engagées dans une lutte perpétuelle, alors nous verrons des répercussions de ce conflit dans chacune de nos croyances - par exemple, si l'on s'estime digne, ou indigne, d'être aimé et de réussir, ou même tout simplement d'être en vie. En présence d'une croyance si profondément ancrée en nous s'exprimant avec la puissance et la vitesse réactionnelle du subconscient, il n'est pas surprenant de constater que les effets de ce combat se manifestent dans la biochimie de notre corps.

Ainsi que nous l'avons constaté auparavant, chaque sentiment, chaque émotion et chaque croyance non physiques que nous créons en nous s'expriment dans nos cellules par leur équivalent physique. Il existe donc réellement ce que nous pourrions appeler une "chimie de l'amour", tout comme il existe une "chimie de la haine". Ceci étant établi, que croyez-vous qu'il arrive dans la vie d'une personne qui est persuadée qu'il y a deux forces antagonistes à l'œuvre dans le monde - une bonne et une mauvaise, une qui nous aime et une qui ne nous aime pas, une qui ne cherche qu'à nous nuire et une autre qui est toujours prête à nous aider? La réponse semble assez évidente.

Si l'on est fondamentalement convaincu que la vie est un don rare et précieux que l'on se doit de protéger et de chérir, alors le monde sera pour nous un endroit merveilleux, offrant une multitude de cultures et d'expériences qu'il fait bon explorer. Ce qu'il faut retenir ici, c'est que nous devons croire que nous ne courons aucun danger avant de pouvoir profiter pleinement des avantages offerts par une telle expérience. Il ne suffit pas d'espérer ou de souhaiter que ce soit vrai. Nous devons l'accepter et le croire au plus profond de notre être.

Vous pensez peut-être, "Bien sûr! Alors dites-moi, je vous prie, où se trouve ce monde sans danger dont vous parlez?" et je conviendrai que si l'on se fie aux médias et à l'opinion de la plupart des gens, nous avons toutes les raisons de croire que notre monde est tout sauf sans danger.

D'autre part, si l'on est profondément persuadé de vivre dans un monde foncièrement dangereux, et que cette croyance est constamment au cœur de nos pensées, nous en verrons les effets autant dans notre emploi et notre carrière que dans nos relations et notre santé. Même lorsque de nouvelles occasions se présentent à nous, on aura le sentiment de ne pas être assez prêt ni assez digne pour les accepter. On aura peur de prendre des risques, on se sentira indigne d'avoir l'emploi ou l'idylle amoureuse qui nous rendrait vraiment heureux, et l'on se contentera de n'importe quoi.

Si nous n'avons aucune raison de croire différemment, il ne faut pas se surprendre de voir apparaître dans nos cellules les effets du combat permanent auquel nous croyons dans notre subconscient. Nos croyances peuvent même alors être perçues comme des instructions de produire les éléments chimiques capables de nous dérober la chose à laquelle nous tenons le plus: notre vie !

Parfois cette manifestation physique de nos croyances se fait subtilement. C'est une chance pour nous lorsqu'il en est ainsi, car cela nous donne la possibilité de reconnaître les conséquences de notre peur et de réagir avant qu'il ne soit trop tard. Quelquefois, cependant, les signes ne sont pas si subtils.


Notre corps reflète notre réponse à la Grande question
...
Le pouvoir de nos croyances peut s'exercer dans les deux sens et avoir des effets favorables ou défavorables pour la vie. Autant nos croyances inconscientes peuvent créer les conditions décrites dans la précédente histoire du mari de ma collègue, autant elles peuvent contrer celles qui sont une menace pour notre santé. Ce qui rend cette possibilité si attirante pour nous, c'est le fait que nos croyances peuvent être délibérément changées, et ce, en un rien de temps. La clé pour y parvenir, c'est de sentir au fond de soi qu'une nouvelle croyance est bien réelle, au lieu de simplement penser, espérer ou souhaiter qu'elle le soit et que ses effets positifs se manifestent. C'est ainsi que nos croyances personnelles peuvent triompher des croyances conscientes entretenues par ceux en qui nous avons confiance, comme les médecins et les amis. Il suffit parfois que quelqu'un d'autre nous rappelle qu'il est possible de croire autre chose.

En fin de compte, le secret d'une transformation réussie de nos croyances les plus invalidantes réside dans la guérison de notre relation la plus intime en ce monde, soit celle ayant trait à ce qui nous relie aux forces fondamentales -la "lumière" et les "ténèbres" - façonnant notre monde. Ce sont nos croyances les plus profondes, et souvent inconscientes, à propos de ces forces qui forment le fondement de toutes nos autres croyances se manifestant de manière favorable ou défavorable à la vie.


Les forces de la lumière et celles des ténèbres: ennemis éternels ou réalités mal comprises?


De toute évidence, nous vivons dans un monde de contraires, et incontestablement, c'est la tension entre eux qui donne naissance à notre réalité. Depuis les charges électriques des particules atomiques jusqu'à la conception même de la vie, tout est une affaire de plus et de moins, de mâles et de femelles. En théologie, ces contraires prennent des noms et des apparences qui se traduisent en forces de la lumière et en forces des ténèbres, en bien et en mal. Je ne nie pas leur existence, mais je décris comment il est possible de changer le sens qu'ils ont dans notre vie et, ce faisant, de redéfinir notre relation avec eux.

Si pour nous la vie est une lutte perpétuelle entre la lumière et les ténèbres, alors nous devons juger tout ce qui nous arrive à partir de cette perspective - ce qui fait du monde un endroit vraiment terrifiant. Une telle vision des choses nous oblige à nous identifier à la lumière ou aux ténèbres, et à considérer le camp de notre choix comme étant meilleur ou plus puissant que l'autre. C'est ce qui nous cause parfois des ennuis avec nos propres croyances subconscientes, ainsi qu'avec celles des autres. Je me souviens avoir souvent réfléchi à tout cela lorsque j'étais enfant.

Ayant grandi dans une ville conservatrice dans le nord-est du Missouri, je mettais en doute ce que l'on m'enseignait à l'école, à l'église et dans ma famille à propos des notions de lumière et de ténèbres, de bien et de mal, et de l'effet que ces forces étaient censées avoir dans ma vie. Quelque chose clochait dans tout cela. Mon conditionnement m'amena à croire que nous vivons dans un monde déchiré entre le bien et le mal, chacun luttant contre l'autre pour devenir la force dominante dans ma vie. Des personnes bien intentionnées m'enseignèrent comment reconnaître la différence entre les deux par l'impression qu'elles laissaient en moi: les choses qui me faisaient du mal appartenaient aux ténèbres, et celles qui m'apportaient joie et bien-être émanaient de la lumière. Associée à l'idée du mal, il y avait la peur que quelque chose d'horrible soit en train de rôder dans l'ombre, attendant le moment propice pour me dérober, dans un instant de faiblesse, tout le bien que j'avais pu accomplir jusque-là. Si cette peur était fondée, cela voulait dire qu'il existait une "chose" si puissante qu'elle nous dominait, qu'elle me dominait, de son pouvoir absolu.

J'étais tourmenté par l'idée que nous vivions dans un tel univers - non pas tant parce que je ne l'aimais pas, mais tout simplement parce que cela n'avait pas de sens. Je savais que j'allais devoir un jour réconcilier ce que l'on m'avait appris au sujet de ces deux forces opposées avec ce qu'elles signifiaient pour moi. Toutefois, au lieu d'une grandiose révélation subite, cette réconciliation se fit graduellement à la suite d'un rêve récurrent que j'ai fait à maintes reprises autour de la quarantaine.

Ce ne fut peut-être pas une coïncidence si ce rêve survenait chaque fois que j'affrontais de grands défis et de profondes douleurs dans ma vie. J'ai toujours été une personne très visuelle, de sorte que la nature très crue de ce rêve particulier ajoutée aux émotions intenses qu'il suscitait ne furent nullement une surprise pour moi.

Ce rêve commençait toujours de la même manière: je me voyais seul dans un endroit complètement obscur et totalement vide. Au début, il n'y avait rien d'autre autour de moi qu'une obscurité impénétrable s'étendant, me semblait-il, à l'infini. Peu à peu, toutefois, quelque chose finissait invariablement par apparaître au loin, à la limite de ma perception.

À mesure que je m'en approchais et que ma vision s'ajustait à ce que je voyais, je commençais à reconnaître des visages. Je voyais des gens, beaucoup de gens, certains que je connaissais et d'autres que je n'avais jamais vus auparavant. (Fait intéressant à noter, je me retrouvais parfois à attendre à un feu de circulation dans une petite ville ou en train de marcher dans un aéroport grouillant de monde, et soudain j'apercevais quelqu'un que j'avais vu quelques heures auparavant dans mon rêve habituel.)

Tandis que ma vision se clarifiait dans mon rêve, je prenais conscience que dans la foule se trouvaient toutes les personnes que j'avais connues jusque-là et toutes celles que j'allais connaître dans le reste de ma vie, y compris tous mes amis, tous les membres de ma famille et chaque personne que j'avais un jour aimée. Elles étaient toutes réunies là, mais se trouvaient séparées de moi par un grand fossé qui s'était ouvert entre nous dans les ténèbres.

C'est parvenu à ce point que ce rêve devenait réellement intéressant. D'un côté du fossé, il y avait un abysse d'où montait une lumière aveuglante, et de l'autre je distinguais un second abysse où régnait une noirceur absolue. Chaque fois que j'essayais de franchir le fossé pour rejoindre les gens que j'aimais, j'étais attiré d'un côté ou de l'autre et je perdais l'équilibre. Et , chaque fois que je résistais pour ne pas tomber dans les ténèbres ou dans la lumière, je me retrouvais à mon point de départ, torturé par l'ardent désir de retrouver tous ceux qui m'étaient chers alors qu'ils s'éloignaient de plus en plus de moi.

Une nuit que je faisais une fois de plus ce même rêve, quelque chose changea. Il débuta de la façon habituelle, mais je pris bientôt conscience de ce qui se passait, et sus donc à quoi m'attendre ensuite. Cette nuit-là je fis quelque chose de différent. Alors que je commençais à traverser le fossé et que je sentais l'obscurité et la lumière m'attirer dans des directions opposées, je n'offris aucune résistance, mais ne renonçai point. Au lieu de cela, je changeai ce que j'éprouvais en leur présence, de même que ce que je croyais à leur sujet.

Plutôt que d'en juger un comme étant "bon" et l'autre comme étant "mauvais", ou les deux comme étant meilleurs ou pires que l'autre, j'acceptai leur présence et consentis à ce qu'ils deviennent mes amis. Dès l'instant où je fis ce choix, quelque chose d'absolument incroyable se produisit. Soudain, je les perçus différemment, et ils se fusionnèrent ensemble, remplissant le fossé et formant un pont qui me permit d'aller rejoindre tous ceux que j'aimais.

Après cela, mes rêves récurrents cessèrent. Même si j'en ai fait d'autres tout aussi riches d'enseignements, je ne refis plus jamais ce rêve particulier.


L'effet en cascade de la guérison


Durant plusieurs mois avant que ne survienne la guérison dans mon rêve récurrent, je vécus certains des problèmes relationnels les plus difficiles de ma vie adulte. Qu'il s'agisse de mes relations avec des amis, des associés d'affaires, les membres de ma famille ou mes partenaires romantiques, tout semblait aller désespérément mal pour des raisons qui m'échappaient totalement. Ainsi que je l'ai découvert grâce à la reconnaissance des anciens miroirs esséniens de la relation dont j'ai parlé dans La Divine Matrice, j'en suis venu à sentir clairement ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas en ce qui concerne l'honnêteté, l'intégrité et la confiance dans mes relations. Et c'est justement mon opinion sur ces qualités qui s'est avérée être l'aimant puissant qui ne cessait de m'attirer ce genre de problèmes relationnels.

Presque immédiatement après avoir fait ce rêve, une chose tout à fait inattendue se produisit. En à peine quelques jours, chacune des personnes reflétant mes jugements disparurent de mon existence. Ma colère envers ces gens se dissipa entièrement. Je ne leur en voulais plus du tout. Je me mis à éprouver un étrange sentiment d'indifférence à leur égard. Il n'y eut aucune effort délibéré de ma part pour les éloigner de moi. Ayant redéfini ma perception de la lumière et des ténèbres, et reconnaissant la véritable nature de mes expériences avec ces gens plutôt que de m'en tenir à la perception biaisée que j'en avais à cause des jugements que je portais sur eux, je me rendis compte qu'il n'y avait tout simplement plus rien pour les retenir dans ma vie. L'une après l'autre, ces personnes cessèrent graduellement tout contact avec moi. Subitement, je commençai à recevoir de moins en moins d'appels téléphoniques et de courrier d'elles, et je pensai de moins à moins souvent à elles. Mes jugements à leur égard avaient été la force d'attraction qui avait fait perdurer ces relations.

Bien que ce nouveau développement dans ma vie me parût intéressant, au bout de quelques jours quelque chose d'encore plus fascinant et même d'un peu curieux commença à se produire: je pris conscience que d'autres personnes ayant été dans ma vie depuis longtemps, et avec qui je n'avais pas le moindre conflit, se mirent elles aussi à cesser tout rapport avec moi. Une fois de plus, je n'avais fait aucun effort conscient pour mettre fin à ces relations. Elles semblaient tout simplement n'avoir plus aucun intérêt pour moi. Les rares fois où j'ai eu une conversation avec l'un de ces individus, elles me semblaient forcées et artificielles. Là où auparavant nous avions des intérêts communs, il ne restait plus désormais qu'un indéfinissable malaise. Dès l'instant où je remarquai le changement survenu dans ces relations, je pris conscience qu'il s'agissait là pour moi d'un nouveau phénomène.

Chacune des relations qui disparaissait de mon existence avait été fondée sur le même schéma, celui-là même qui avait au départ amené ces gens dans ma vie. Ce schéma était les jugements que je posais sur leurs actions tel que perçues à travers mes croyances sur la lumière et sur les ténèbres. En plus d'être l'aimant ayant attiré vers moi ces relations, ces jugements avaient également été la "colle" qui les avait fait durer. En leur absence, ces liens se dissipèrent rapidement. Je remarquai ce que me semblait être un effet de cascade qui fonctionnait comme suit: une fois la reconnaissance de ce schéma réalisée à l'égard d'une chose ou d'une relation, l'écho de cette prise de conscience se propagea à plusieurs autres aspects de ma vie.

J'ai le sentiment que ce genre d'effet de cascade consécutif à une telle guérison spirituelle survient souvent dans notre existence, même si nous ne l'identifions pas toujours comme tel. Dans l'histoire que je viens de vous raconter, il s'est produit si rapidement qu'il aurait été difficile de ne pas le remarquer.

Je vous invite donc à examiner l'ensemble de vos relations, tout particulièrement celles qui ont été difficiles. Lorsqu'elles semblent subitement cesser sans aucune raison apparente, leur fin peut être l'indice vous signalant que quelque chose a changé dans vos croyances. Il se peut que ce qui alimentait en vous une certaine perception ait été guéri et que plus rien ne subsiste pour entretenir ces relations.


Réécrire les règles de l'ancien combat


Bien que les effets de nos croyances se fassent sentir dans nos relations et sur notre santé, ce dont il est finalement question ici c'est ce qui est perçu depuis longtemps comme l'ancien combat entre les forces de la lumière et celles des ténèbres se répercutant dans notre corps et dans le monde. Nous avons été conditionnés depuis des millénaires à percevoir ces forces dans notre vie comme des pôles opposés - à choisir l'un et à détruire l'autre. Même si ce combat a débuté il y a au moins 2 000 ans, il est toujours bien présent dans notre culture aujourd'hui. Ses effets s'observent tant dans la technologie que nous utilisons au 21e siècle que dans nos croyances.

Comme dans tout conflit, nous devons nous poser la question suivante : Si nous employons la bonne stratégie, alors pourquoi personne n'a-t-il encore proclamé notre victoire? Se peut-il que l'ancienne lutte opposant la lumière aux ténèbres ne soit pas un combat à être gagné ou perdu au sens habituel de ces termes? Se pourrait-il que le but au fond soit de changer les règles qui font en sorte de le perpétuer? Se pourrait-il que ce combat ne concerne pas tant le fait de chercher à gagner que celui de transformer les croyances fondamentales qui le prolongent? Cette grande lutte entre la lumière et les ténèbres se résume peut-être à de petites escarmouches se déroulant constamment sous nos yeux. Si c'est de cela dont il s'agit, alors que peuvent-elles nous apprendre?

J'ai connu des gens qui affirment ne vouloir s'associer qu'avec des personnes vivant dans la lumière, ou que certains de leurs amis ou des membres de leur famille sont tombés sous l'emprise des forces de l'ombre. Lorsque je rencontre de telles personnes, je me contente de leur poser une seule question: pourriez-vous m'expliquer la distinction entre les deux... me montrer où se termine la lumière et où commencent les ténèbres? Dès qu'elles tentent de le faire, je peux leur montrer quelque chose d'encore plus puissant que ces deux forces fondamentales, parce qu'à l'instant même où ces personnes commencent à me décrire ce qui distingue la lumière des ténèbres, elles tombent dans l'ancien piège qui les retient prisonnières de ces mêmes croyances auxquelles elles tentent d'échapper!

Ce sont précisément les jugements que ces gens portent sur le bien et sur le mal, soit que l'un est meilleur que l'autre et mérite davantage d'exister, qui les maintiennent dans l'état de conscience qu'ils prétendent vouloir changer. Je ne veux pas laisser entendre par là que mes amis apprécient l'apport des ténèbres dans leur vie. Il y a une énorme différence toutefois entre juger ces forces et discerner leur existence et ce qu'elles représentent. C'est dans cette distinction subtile mais significative que se trouve le secret grâce auquel nous pouvons nous élever au-dessus des polarités antagonistes et apaiser le conflit entre la lumière et les ténèbres, pas uniquement dans le but de lui survivre, mais pour devenir plus grand que les forces contraires exacerbées par le combat qu'elles se livrent. Tel est selon moi le message qu'il faut retenir du rêve que j'ai décrit plus haut.

Pour certaines personnes, l'idée de fusionner la lumière et les ténèbres en une seule force encore plus puissante est une chose qu'elles ont toujours cru possible sans jamais vraiment savoir comment réaliser ce mariage. Pour d'autres, l'idée même de réconcilier ces deux forces est la chose la plus étrange qu'elles puissent imaginer. C'est l'antithèse même de tout ce qu'elles ont appris, et ça frôle même l'hérésie! Toutefois, cette impression ne résiste pas à l'examen des faits :


Fait numéro 1 : Les croyances et les sentiments que nous entretenons dans notre cœur façonnent par un constant dialogue avec notre cerveau les idées et les perceptions s'y formant.

Fait numéro 2: Au cours de ce dialogue, notre cœur indique au cerveau s'il doit libérer dans le corps des hormones d'amour ou de peur.

Fait numéro 3 : L'émission régulière d'hormones d'amour favorise et perpétue la vie en nous.

Fait numéro 4: La production constante d'hormones de peur est nuisible à la santé.

Fait numéro 5 : lnternaliser la croyance en l'existence de deux forces opposées, c'est faire de son corps un champ de bataille et de notre vie un combat perpétuel.


Sur la base de ces faits, est-il raisonnable de demeurer engagé dans un tel combat entre la lumière et les ténèbres en alimentant la perception que l'une de ces forces est notre amie, et l'autre notre ennemie? Ou bien ne serait-il pas plus sensé de reconnaître que les deux sont nécessaires, et qu'en fait elles sont indispensables à l'existence de notre univers physique tridimensionnel, du jour et de la nuit, des polarités masculines et féminines, ainsi que de la vie et de la mort ?

Code de croyance 23


Pour mettre fin au combat millénaire entre la lumière et les ténèbres, il nous faut accepter qu'il s'agit non pas tant de défaire l'une ou l'autre de ces forces que de choisir d'être en relation avec les deux.

Même si pour certaines personnes décrire notre rapport aux polarités comme une bataille n'est qu'une simple métaphore, pour d'autres il s'agit d'une évidence quotidienne bien réelle. Dans les deux cas, ce qu'il faut retenir c'est que ce combat - réel ou métaphorique - existe uniquement parce que nous y croyons.

M'étant débarrassé de mes jugements à l'égard de la lumière et des ténèbres, cette libération s'est reflétée dans toutes mes relations, qu'elles soient de nature romantique, associative, commerciale ou financière. L'effet fut instantané, et tout commença par un simple changement dans ce que j'estimais être vrai au sujet d'une croyance si profondément enracinée dans notre subconscient collectif que nous n'en reconnaissons peut-être même pas l'existence, et pourtant elle est si universelle qu'elle nous affecte tous à chaque moment de la journée. Et l'on en revient encore une fois à la Grande question visant à déterminer si nous croyons qu'il existe deux forces distinctes (l'une qui nous aime et l'autre pas), ou bien qu'il n'y a qu'une seule force à l'œuvre, d'une infinie variété de manières, pour nous permettre de vivre des expériences.

Une fois que l'on a réconcilié le pouvoir de la lumière avec celui des ténèbres en les considérant comme des éléments constitutifs de la même force, il faut ensuite se poser la question suivante: comment peut-on utiliser ce champ de force unifié dans sa vie? Et c'est là où le fait de considérer les croyances comme une forme de programme informatique prend tout son sens. Comme pour tout logiciel, si vous en connaissez le code source, vous pouvez choisir vos limites. Comprendre le "langage informatique" des croyances, c'est donc se donner le pouvoir de choisir les limites dans sa vie.

 


Gregg Braden

 


Site : Eveil de la Conscience



700ème article !!!      



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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 13:50
Pour prendre conscience de ce fait, de société, qui prend de plus en plus d'extansion !
Le Lutin
Cancer des enfants : les chiffres qui tuent

La journée internationale de sensibilisation aux cancers de l'enfant avait lieu hier dimanche 15 février. Mais le cancer hélas ne chôme pas et touche chaque année 1800 enfants. C'est la première cause de décès par maladie principalement chez les nourrissons.

« Le cancer touche chaque année près de 2000 nouveaux enfants en France », selon l'Etoile de Martin. Cette association reconnue d'utilité nationale informe les parents d'enfants atteints de cancers. En Europe ils sont principalement victimes de tumeurs cérébrales, ou de leucémie. Environ 500 d'entre eux décèdent chaque année, malgré les avancées de la science. Mais les enfants guéris n'en sortent pas tous complétement indemnes.

Certes, une majorité d'entre eux recouvrent une vie normale, mais, selon l'Etoile de Martin, « un certain nombre gardera des séquelles parfois très lourdes et/ou souffrira d'au moins une complication à long terme à la suite des traitements reçus (handicap moteur, troubles cognitifs, stérilité, problèmes cardiaques, etc.) ».

l'Union nationale des associations de parents d'enfants atteints de cancer ou de leucémie rappelle quant à elle, selon m6info.fr, les spécificités de la prise en charge du cancer de l'enfant et formule les objectifs à atteindre :

-  Donner les mêmes soins à tous les enfants

-  Créer des réseaux pédiatriques et uniformiser la prise en charge

-  Financer et organiser la recherche

-  Assurer une scolarité à tous les enfants pendant et après les traitements

-  Assurer un soutien psychologique à l'enfant malade et à ses parents

-  Application nationale de la distribution des allocations. La durée des allocations et leur attribution doivent s'adapter aux parcours thérapeutiques des enfants pour permettre aux familles de vivre pendant la maladie

Un enfant touché par une grave maladie est ressenti à juste titre comme une grave injustice. Même si la médecine progresse - le taux de guérison est passé de 30% à plus de 70% en 30 ans, de trop nombreux enfants disparaissent parce que les traitements n'ont pu terrasser le cancer. 75 % des petits malades sont guéris par ces par ces traitements, rappelle lepoint.fr, cependant, « les médicaments anticancéreux utilisés aujourd'hui restent inadaptés » car ils sont souvent difficile à administrer.

L'Institut Gustave Roussy accueille 450 jeunes patients par an. Il a selon lepoint.fr, « initié un consortium pour développer des médicaments anticancéreux buvables spécifiquement adaptés aux enfants ».

Ce consortium réunit des partenaires privés et publics européens. A terme il devrait développer une solution buvable « facile à donner aux enfants par voie orale » précise encore lepoint.fr. qui ajoute que des « essais cliniques devraient débuter en novembre 2009 ».

AGORAVOX

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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 08:50

Les valeurs qui comptent !

Psychologie

Sylvie Laplante

On ne se lève pas chaque matin en se demandant: quelles valeurs vais-je transmettre à mon enfant aujourd'hui? C'est pourtant au quotidien, par l'exemple que vous donnez et par les activités que vous partagez en famille, que se construit l'échelle de valeurs de votre marmaille. Facile à dire, serez-vous peut-être tenté de répondre! Encore faut-il prendre le temps de les identifier ces principales lignes de vie, d'en expliquer les fondements et d'être prêt à questionner leur bien-fondé. Un beau défi qui, au bout du compte, simplifie bien des choses...


Les interrogations sur les valeurs et les moyens éducatifs sont au premier rang des sujets abordés au cours des appels reçus par La ligne parents, un service d'aide téléphonique gratuit partout au Québec. «Les parents ont souvent de la difficulté à dire «non» à leurs enfants et ne savent pas comment leur imposer des règles de conduite, résume Johanne Reeves, coordonnatrice des services aux parents de cet organisme qui offre aussi des ateliers. Pour se sentir mieux dans leurs interventions, nous leur conseillons de revenir aux valeurs qui motivent leurs décisions. Les valeurs sont comme les fondations d'une maison. Ce sont elles qui orientent nos gestes et nos actions. Mais, ajoute Mme Reeves, ce n'est pas toujours facile de passer de la théorie à la pratique».


Même son de cloche du côté de Claire Leduc, travailleuse sociale et psychothérapeute, auteure du livre «Comment transmettre des valeurs essentielles à nos enfants», aux Éditions TVA. Mme Leduc présente une conférence sur ce sujet depuis 1988! «Cette conférence amène des parents à identifier les valeurs qu'ils désirent transmettre et à participer à des activités par lesquelles ils tentent de transmettre ces valeurs.» Des exemples concrets : en ce qui concerne le respect, les parents proposent de prêcher par l'exemple en restant à l'écoute de l'enfant et en frappant avant d'entrer dans sa chambre ; pour donner le sens de la famille, ils suggèrent des activités comme des repas conviviaux  sans téléviseur allumé pour établir l'intimité, etc. Cet atelier est très gratifiant pour les parents car ils réalisent que, la plupart du temps, ils jouent correctement leur rôle, affirme Claire Leduc.


Alors, en quoi les parents ont-ils besoin de services d'aide téléphonique, de guides pratiques et de conférences pour éduquer leurs enfants selon leur système de valeurs? Avant tout, pour rester cohérents malgré le stress quotidien et les grands bouleversements de la vie familiale et sociale.


Pas de leçon de morale, SVP !


Qui n'a pas déjà eu droit à la réponse passe-partout (qui ne mène d'ailleurs nulle part !): «... parce que ça a toujours été comme ça!»? Il n'y a pas si longtemps encore, les valeurs morales avaient une saveur religieuse que bien peu de «simples» parents auraient osé remettre en question. Puis, il y a eu les années soixante et le rejet généralisé des valeurs préfabriquées. Aujourd'hui, constatent psychologues et éducateurs dans les différentes sphères d'intervention, les parents doivent trouver des moyens concrets de mettre les valeurs à l'ordre du jour. Et ce, non pas de manière moralisatrice mais bien constructive.

«De nombreux jeunes parents des années 90, aujourd'hui dans la trentaine, manquent de modèles pour élever leurs enfants et se retrouvent, de ce fait, démunis face à la réalité quotidienne. Ils ne savent pas comment assurer la santé et la sécurité, l'affection et l'éducation à leurs enfants», explique Claire Leduc dans l'ouvrage cité précédemment. Pour mieux outiller ces parents, Mme Leduc a fondé l'École et l'Association des parents entraîneurs.  «L'enjeu du rôle du parent consiste à détenir suffisamment de pouvoir pour exercer convenablement son rôle mais pas trop, pour ne pas écraser la personnalité de l'enfant. Souvent, en perdant le contrôle, les parents commettent des abus, et le cycle de la petite violence familiale s'enclenche. Ils apprendront à briser ce cycle en encadrant adéquatement leurs enfants».


La transmission des valeurs est au cœur de cette recherche d'équilibre. «Souvent, des parents nous disent: je me sens mal à l'aise d'avoir interdit telle ou telle activité, précise Johanne Reeves, de La ligne parents. Et, souvent, on se rend compte que le malaise vient du fait que le parent a agi par automatisme, sans chercher à comprendre et à expliquer à l'enfant les motifs réels de cette interdiction. Pourquoi j'ai dit non? Était-ce vraiment important pour moi? Si oui, ça correspond à quelle valeur: sécurité, réussite scolaire, santé, etc.? En cherchant des réponses à ces questions, on peut expliquer ses décisions à l'enfant et, lorsqu'une situation semblable se reproduit, on se sent plus en confiance pour poser des gestes cohérents.»


Accorder ses violons


Les valeurs actuelles sont-elles bien différentes de celles d'hier? Fondamentalement, non, puisque, comme le rappelle Johanne Reeves, nos valeurs nous viennent toujours de nos parents, de notre éducation et de nos expériences heureuses ou malheureuses. Et lorsqu'on forme une famille, nous devons, comme nos parents ont dû le faire, accorder nos violons entre conjoints, chacun ayant son propre bagage. «Il faut savoir que, même si à l'adolescence, les enfants rejettent bien des valeurs acquises au foyer, les jeunes adultes auront conservé à peu près 75% de leurs valeurs familiales», ajoute Mme Reeves.

Bien sûr, nous vivons dans une société de consommation où l'image prend souvent des proportions exagérées. L'importance accordée à la tenue vestimentaire, aux marques payées à prix fort, ou encore au phénomène des femmes-fillettes, choquent plusieurs parents. Là encore, Johanne Reeves suggère aux parents de revenir à l'essentiel: questionner leurs propres valeurs et se positionner par rapport aux valeurs de leurs enfants. «Le parent peut expliquer à son jeune pourquoi il trouve cette situation troublante ou inacceptable et chercher avec lui des compromis. D'accord, tu peux t'acheter ton ensemble «look d'enfer» dans ta boutique préférée, mais tu paieras la différence avec ton argent de poche. Ou encore,  je comprends que les chandails à la Britney Spears sont à la mode, mais tu ne portes pas ça pour aller à l'école ou pour rendre visite à tes grands-parents.» Évidemment, si vous accordez vous-mêmes une importance démesurée à votre garde-robe, votre message risque de manquer sa cible... La cohérence, vous vous souvenez ?


Paix et respect


S'il y a bien deux valeurs que tous les parents voudraient voir régner dans leur foyer, ce sont celles-là! Voici donc une mine d'or de bons conseils pratiques, tirés du site Enfant & Famille Canada.


À la recherche de... la paix


Voici quelques stratégies de discipline positive pour faciliter la résolution de conflits dans les relations entre adultes et enfants.


  • Cernez les besoins cachés. Donnez à votre enfant un objet avec lequel il peut jouer pendant que vous faites la file.
  • Donnez-lui des explications et des raisons. Si votre enfant colore sur le mur, expliquez-lui pourquoi on ne colore que sur le papier.
  • Cherchez à comprendre les sentiments en jeu. Si votre enfant frappe sa petite soeur ou son petit frère, demandez-lui pourquoi il est fâché et incitez-le à exprimer sa colère et sa jalousie de manière inoffensive.
  • Changez le milieu. (C'est plus facile que d'essayer de changer l'enfant.) Si votre enfant ne cesse de sortir les objets des armoires de cuisine, placez-y un loquet à l'épreuve des enfants.
  • Trouvez d'autres moyens acceptables et réorientez le comportement de votre enfant. Si vous ne voulez pas que votre enfant construise un fort dans la salle à manger, montrez-lui où elle peut en construire un.
  • Montrez à votre enfant comment se tenir comme vous voulez. Si votre enfant tire la queue d'un chat, montrez-lui comment apprivoiser un chat. Montrez-le-lui avec des gestes, pas seulement des mots.
  • Donnez des choix plutôt que des ordres. C'est en prenant des décisions qu'un enfant devient responsable. Les ordres engendrent les conflits puisqu'ils créent une lutte pour le pouvoir. Essayez: «Veux-tu brosser tes dents avant de mettre ton pyjama ou après l'avoir mis?»
  • Faites de petites concessions. «Ce soir, comme tu es fatigué, je te permets de ne pas brosser tes dents.»
  • Prévoyez une période de préparation. Si vous invitez des gens à souper, dites à votre enfant comment vous souhaitez qu'il se comporte. Soyez précis. Les jeux de rôles peuvent aider à se préparer à des situations potentiellement difficiles.
  • Laissez l'enfant découvrir des choses par lui-même (s'il y a lieu). Ne lui venez pas trop en aide. Un enfant qui n'accroche pas son maillot de bain et sa serviette peut les retrouver humides le lendemain.
  • Faites-lui voir les conséquences logiques de ses actes (si besoin est seulement). Si, pendant qu'il est dans vos bras, votre enfant s'agite tellement qu'il vous donne des coups, dites-lui qu'il vous fait mal. Mettez-le debout et offrez-lui de lui tenir la main.
  • Donnez-lui des messages avec les yeux. «J'en ai assez de ramasser les miettes dans la salle à manger.»
  • Doux, doux, doux. Ce geste d'amour permet aux enfants qui sont agressifs ou insupportables de libérer leurs sentiments refoulés sous forme de pleurs.
  • Retirez votre enfant de la situation et demeurez avec lui jusqu'à ce qu'il soit disposé à agir correctement. Prenez le temps de l'écouter, de partager ses sentiments, de résoudre le conflit.
  • Jouez avec l'enfant. Tournez la situation en un jeu. «Faisons semblant d'être sept nains en train de faire le ménage.»
  • Parvenez à une entente, négociez... Si vous êtes prêt à quitter le terrain de jeux et que votre enfant s'amuse, entendez-vous sur le nombre de fois qu'il peut glisser avant de partir.
  • Détendez la situation en riant. Si votre enfant est fâché, invitez-le à engager une bataille d'oreillers. Jouez et faites semblant de capituler d'un air dramatique. Le rire aide à dissiper la colère et le sentiment d'impuissance.
  • Révisez vos attentes. Les jeunes enfants sont naturellement bruyants, curieux, brouillons, capricieux, impatients, exigeants, négligents, craintifs, centrés sur eux-mêmes et pleins d'énergie. Essayez de les accepter tels qu'ils sont.
  • Prenez un petit répit. Quittez la pièce et faites ce qui vous semble bon - pleurer, appeler un ami, réfléchir, prendre une douche, lire un poème - pour retrouver votre sang-froid et votre bon jugement.


À la recherche du... respect

  • J'écoute ce que l'enfant a à dire. 
  • Je prends le temps de m'occuper de l'enfant même si je suis très occupé. 
  • Je joue avec les enfants. 
  • Je félicite les enfants pour leurs réalisations. 
  • Je permets aux enfants de régler leurs différends entre eux. 
  • J'écoute une chanson spéciale avec les enfants. 
  • Je démontre de l'intérêt pour le projet d'un enfant. 
  • Je maintiens le contact visuel avec chaque enfant. 
  • J'encourage les enfants à exprimer différents points de vue. 
  • Je permets aux enfants de faire des choix. 
  • Je laisse les enfants avoir leur intimité. 
  • Je considère chaque enfant comme une personne unique. 
  • J'appelle les enfants par leur nom. 
  • J'encourage l'autonomie. 
  • Je réponds aux questions des enfants. 
  • Je ne coupe pas la parole à l'enfant. 
  • Je respecte les choix de l'enfant en ce qui concerne les amis et les équipements de jeux. 
  • Je permets aux enfants de commettre des erreurs. 
  • Je suis flexible. 
  • Je permets aux enfants de ne pas partager le même avis. 
  • Je prends soin de ce qui appartient à l'enfant. 
  • J'accorde du temps pour la transition. J'écoute l'enfant qui m'expose un problème et je comprends à quel point la situation peut être ennuyeuse pour lui ou pour elle. 
  • Je parle à l'enfant comme à une personne. 
  • Je donne à chaque enfant l'occasion de communiquer. 
  • Je demande à l'enfant sa solution à tout problème. 
  • J'accorde de l'importance aux opinions des enfants. 
  • Je n'oublie pas que le jeu a une grande importance pour chaque enfant.




Pour en savoir plus :

  • La Ligne Parents : (514) 288-5555 ou 1 800 361-5085- Québec
  • «Comment transmettre des valeurs essentielles à nos enfants», Claire Leduc, Les Éditions TVA, 1998.

http://www.petitmonde.com/       et   lespasseurs.com


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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 10:11

Loin de moi l'idée de vous faire peur... mais il faut simplement être au courant de ce qui se passe ailleurs ! On ne pourra pas dire : "je ne savais pas !" Le Lutin.



Des milliers de paysans indiens se suicident après avoir utilisé des OGM



Les partisans des OGM nous expliquent que ces "plantes extraordinaires" aident à lutter contre la pauvreté et la faim dans le monde. Au lieu de se contenter de lire les revues ou les rapports de l'industrie, Andrew Mallone est allé sur le terrain. Dans cet article, il nous raconte ce qu'il a vu en Inde : "En fait, comme le montre cette enquête, c'est encore PIRE que ce que l'on craignait."

C. BERDOT

Article de Andrew Malone, paru dans le Daily Mail, le 3 novembre 2008


Lorsque le Prince Charles affirma que des milliers de paysans indiens se suicidaient après avoir utilisé des OGM, il lui fut reproché de jouer sur la peur. En fait, comme le montre cette enquête, c'est encore PIRE que ce que l'on craignait.

Les enfants étaient inconsolables. Prostrés dans le silence, sous le choc, et luttant pour retenir leurs larmes, ils se blottissaient contre leur mère, tandis que les amis et voisins préparaient le corps de leur père pour la crémation sur le bûcher embrasé, situé sur le sol craquelé et nu des champ derrière leur maison.

Tandis que les flammes consumaient le cadavre, l'avenir qui attend Gajanan, 12 ans et Kalpana, 14 ans est très sombre. Alors que Shankara Mandaukar avait espéré que son fils et sa fille auraient une vie meilleure grâce au boom économique que connaît l'Inde, ce qui les attend, c'est un travail d'esclave pour quelques centimes par jours. Désormais sans terre et sans toit, ils feront partie des plus pauvres, parmi les pauvres.

Shankara était un paysan respecté, un bon mari et un bon père, mais il s'est suicidé. Moins de 48 heures auparavant, et confronté à la perte de ses terres pour cause de dettes, il a bu un pesticide chimique.

Dans l'incapacité de payer l'équivalent de deux années de revenus, il était désespéré et ne voyait plus aucune issue

Sur le sol, on pouvait encore voir les traces qu'il avait laissées lorsqu'il se tordait, agonisant. D'autres paysans avaient regardé - sachant par expérience que toute intervention serait vaine - plié en deux sur le sol, hurlant de douleurs et vomissant.

Gémissant, il avait rampé jusque sur un banc devant sa petite maison située à 180 km de Nagpur en Inde Centrale. Une heure plus tard, tout son cessa et sa respiration s'est arrêtée. A 5 heures, ce dimanche la vie de Shandakar Mandaukar avait cessé.

Alors que les voisins se rassemblaient pour prier devant la maison familiale, Nirmanan Mandaukar, 50 ans, leur raconta comment elle était revenue précipitamment des champs pour trouver son mari mort. « C'était un mari aimant et attentionné » dit elle en pleurant. « Mais il n'en pouvait plus. L'angoisse psychologique était trop forte. Nous avons tout perdu. »

La récole de Shankara a été mauvaise deux fois. Bien sûr la famine et les épidémies font partie de la vieille histoire de l'Inde. Mais la mort de ce paysan respecté est due à quelque chose de bien plus moderne et sinistre : les plantes modifiées génétiquement.

On a promis à Shandakar comme à des millions d'autres paysans comme lui, des récoltes et des rentrées d'argent incroyables, s'il passait de la culture de semences traditionnelles à la culture de semences GM. Séduit par ces promesses de richesses futures, il a emprunté l'argent afin d'acheter des semences transgéniques. Mais les récoltes ne furent pas au rendez-vous et il se retrouva dans la spirale de l'endettement et sans revenu.

Shankara n'est qu'un de ces fermiers - on estime leur nombre à 125 000 - à se suicider à cause de cette offensive brutale qui utilise l'Inde comme champ d'essais pour OGM.

Cette crise appelée « Génocide OGM » par les militants a reçu un coup de projecteur lorsque récemment, le Prince Charles affirma que la question des OGM était « une question morale mondiale » et que le moment de mettre une fin à son avancée inexorable était venu.

S'adressant par vidéo à une conférence qui se tenait dans la capitale indienne New Delhi, il provoqua la colère des dirigeants des biotechnologies et de certains politiciens en condamnant « le taux vraiment effroyable et tragique de suicides chez les petits paysans indiens ayant pour cause... l'échec de nombreuses variétés d'OGM ».

En face du Prince, on trouve de puissants lobbyistes pro-OGM et des homme politiques importants qui prétendent que les plantes modifiées génétiquement ont transformé l'agriculture indienne en donnant des rendements plus élevés que jamais. Le reste du monde devrait choisir « l'avenir » et suivre cet exemple.

Alors qui dit la vérité ? Pour le savoir, je suis allé dans la « ceinture des suicides », dans l'état de Maharashtra.

Ce que j'ai découvert est extrêmement dérangeant et a de profondes implications pour les pays - y compris la Grande-Bretagne - où l'on débat pour savoir si on autorise ou pas la culture de semences manipulées par des scientifiques pour contourner les lois de la nature

Car même les chiffres officiels du Ministère Indien de l'Agriculture confirment que, dans un contexte de crise humanitaire immense, plus de 1000 paysans se suicident chaque mois.

Des petites gens de zones rurales, qui meurent dans une lente agonie. La plupart ingurgite de l'insecticide - une substance bon marché dont on leur avait pourtant promis lorsqu'ils furent obligés de cultiver des plantes GM coûteuses, qu'ils n'en auraient plus besoin.

Il apparaît qu'ils sont très nombreux à être endettés massivement auprès des prêteurs de fonds locaux, après avoir sur-empruntés pour acheter les semences OGM.

Pour les pro-OGM, les vraies raisons de ce chiffre épouvantable sont la pauvreté rurale, l'alcoolisme, les sécheresses et le « désespoir agraire ».

Mais comme j'ai pu le découvrir lors de mon voyage de 4 jours dans l'épicentre de la catastrophe, ce n'est qu'une partie de l'histoire.

Dans un petit village que je visitais, 18 paysans s'étaient suicidés après avoir été engloutis dans les dettes dues aux OGM. Dans certains cas, les femmes ont repris le ferme de leur mari défunt, mais pour finalement se suicider elles-mêmes.

Latta Ramesh, 38 ans but de l'insecticide, après une mauvaise récolte - deux ans après que son mari ne disparaisse lorsque les dettes OGM étaient devenues trop importantes. Elle a laissé un fils de 10 ans, Rashan, confié à des parents. La tante de la défunte, assise sans énergie à l'ombre près des champs, raconte « qu'il pleure lorsqu'il pense à sa mère ».

Village après village, des familles me racontent comment elles se sont endettées après qu'on les ait convaincues d'acheter des semences GM au lieu des semences de coton traditionnelles. La différence de prix est vertigineuse : 15 euros pour 100 grammes de semences OGM, par rapport à moins de 15 euros pour 100 kilos fois de semences traditionnelles

Mais les vendeurs ainsi que les représentants du gouvernement avaient promis aux paysans qu'il s'agissait de « semences magiques » avec de meilleurs plantes, sans parasites ni insectes.

En fait, dans une tentative pour promouvoir l'adoption des semences OGM, les variétés traditionnelles ont été interdites dans de nombreuses banques de semences gouvernementales.

Les autorités avaient un intérêt matériel dans la promotion de cette nouvelle biotechnologie. En essayant désespérément d'échapper à l'extrême pauvreté des années qui succédèrent à l'indépendance, le gouvernement avait accepté d'autoriser les nouveaux géants des biotechnologies comme le numéro un du marché, l'états-unien Monsanto à vendre leur nouvelles créations semencières

Déjà dans les années 80 et 90, l'Inde qui avait autorisé l'accès au marché du second pays le plus peuplé de la planète avec plus d'un milliard d'habitants, s'était vu garantir en contre-partie des crédits du fond Monétaire International, ce qui l'a aidé à lancé une révolution économique

Mais si des villes comme Mumbay et Delhi ont vécu un boum économique, la vie des paysans est retombée dans une période sombre.

Bien que la surface indienne plantée en OGM ait doublé en 2 ans - passant à 17 millions d'ha - pour de nombreux paysans, le prix à payer est terrible.

Les semences de coton GM, garanties protégées contre les parasites, se sont révélées ne pas être les semences magiques promises, mais ont été infestées par le vers de la capsule, un parasite vorace.

On n'avait pas prévenu les paysans non plus que ces variétés nécessitaient deux plus d'eau. C'est ce qui a fait la différence entre la vie et la mort. Avec l'absence de pluie, ces deux dernières années, les plantes GM ont tout simplement séché et sont mortes, laissant les paysans paralysés par les dettes et sans moyen pour les rembourser.

Comme l'argent a été emprunté à des prêteurs locaux à des taux d'usuriers, des centaines de milliers de petits paysans se sont vus perdre leurs terres lorsque les semences coûteuses ont été un échec.

Dans le passé, lorsqu'une récolte était mauvaise, les paysans pouvaient toujours conserver des graines et les replanter l'année suivante.

Par contre cela n'est pas possible avec les semences GM qui contiennent la technologie « Terminator », ce qui signifie qu'elles ont été modifiées génétiquement afin que la plante ne puisse plus produire de semences viables.

De ce fait, les paysans doivent chaque année acheter de nouvelles semences au même prix exorbitant. Pour certains il s'agit là aussi de la différence entre la vie et la mort.

Prenez le cas de Suresh Bhalasa, un autre paysan qui était incinéré cette semaine, laissant derrière lui une femme et deux enfants.

Lorsque la nuit fut tombée après la cérémonie et que les voisins se regroupèrent dehors, tandis que les vaches sacrées étaient ramenées des champs, il ne faisait aucun doute pour sa famille que tous les ennuis avaient commencé au moment où on les avait encouragés à acheter du coton Bt, une plante modifiée génétiquement par Monsanto.

« Nous sommes ruinés maintenant » dit la femme du défunt, âgée de 38 ans. « Nous avons acheté 100g de coton Bt. Notre récolte a été mauvaise deux fois. Mon mari est devenu dépressif. Il est parti dans les champs, s'est allongé et a bu de l'insecticide. »

Les villageois le mirent sur un rickshaw et se dirigèrent sur des chemins ruraux cahoteux, vers l'hôpital. Alors que sa famille et les voisins s'amassaient dans la maison pour lui rendre un dernier hommage, elle racontait : « Il a crié qu'il avait pris de l'insecticide et qu'il était désolé ».

Interrogée pour savoir si le défunt était un ivrogne ou souffrait de « problèmes sociaux » comme l'affirment les responsables pro-OGM, cette assemblée calme et digne explosa de colère. Un des frères du défunt nous expliqua « Non ! Non ! Suresh était un brave homme. Il envoyait ses enfants à l'école et payait ses impôts ».

« Ce sont ces semences magiques qui l'ont étranglé. Ils nous vendent ces semences en nous disant qu'elles n'ont plus besoin de pesticides coûteux, mais ce n'est pas vrai. Nous devons acheter les mêmes semences aux mêmes compagnies chaque année. Ca nous tue. S'il vous plait, dites au monde ce qui se passe ici. »

Monsanto a reconnu que la croissance de la dette était « un facteur de cette tragédie ». Mais, en pointant sur le fait que la production de coton avait doublé ces 7 dernières années, un porte-parole ajoutait qu'il y a d'autres raisons pour la crise récente, comme « des pluies au mauvais moment » ou des sécheresses, soulignant que les suicides avaient toujours fait partie de la vie de l'Inde rurale.

Les responsables soulignaient aussi le fait que de nombreuses études d'opinions montraient que les paysans indiens voulaient des semences GM - sans aucun doute encouragés qu'ils sont par des stratégies de marketing agressive

Durant le cours de mes enquêtes au Maharashtra, je rencontrai trois observateurs « indépendants » parcourant les villages pour se renseigner sur les suicides. Ils insistèrent sur le fait que les semences GM n'étaient que 50% plus chères - mais admettaient plus tard que la différence était de 1000%.

(Un porte-parole de Monsanto insistait ensuite, affirmant que leurs semences ne coûtaient que le double du prix « officiel » des semences traditionnelles, mais admettait que la différence pouvait être beaucoup plus grande, si les semences traditionnelles étaient vendues par des marchands « sans scrupules » qui vendent souvent aussi de « fausses » semences GM qui sont sujettes aux maladies.)

Alors qu'il y des rumeurs comme quoi le gouvernement proposerait de façon imminente des compensations pour stoper la vague de suicides, de nombreux paysans disaient qu'ils ont un besoin désespéré de toute forme d'assistance. « Nous voulons juste nous sortir de nos problèmes. Nous voulons de l'aide pour que plus aucun d'entre nous ne doive mourir ».

Le Prince Charles était si frappé par la détresse des paysans qui se sont suicidés qu'il a lancé une association caritative, la Fondation Bhumi Vaardan, pour aider ceux qui sont touchés et afin de promouvoir des plantes biologiques indiennes au lieu des OGM.

Les paysans indiens commencent aussi à se battre. Alors qu'ils ont pris en otage des distributeurs de semences et organisé des protestations de masse, un gouvernement attaque Monsanto en justice à cause du prix exorbitant de ses semences.

Tout cela arrive trop tard pour Shandakar Mandaukar qui devait 80 000 roupies (1 500 euros) lorsqu'il s'est suicidé. « Je lui ai dit que nous pouvons survivre » nous dit sa veuve, ses deux enfants toujours à ses côtés, alors que la nuit tombe. « Je lui ai dit qu'on trouverait un moyen de s'en sortir. Il a juste répondu qu'il valait mieux qu'il meure ».

Mais la dette ne meurt pas avec lui : à moins qu'elle ne trouve un moyen de la rembourser, elle ne pourra plus payer l'éducation des enfants. Ils vont perdre leur terre et rejoindre les hordes que l'ont voit mendier par milliers, le long des routes de ce pays immense et chaotique.

Il est cruel de voir que ce sont les jeunes qui souffrent le plus de ce « génocide OGM », cette même génération censée pouvoir sortir de cette vie dure et miséreuse, grâce aux « semences magiques ».

Ici, dans la ceinture indienne des suicides, le coût de l'avenir modifié génétiquement est meurtrièrement élevé.


Traduction : C. Berdot pour les Amis de la Terre
Site : http://www.amisdelaterre.org/Le-genocide-OGM.html


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26 décembre 2008 5 26 /12 /décembre /2008 17:52
Je viens de trouver cette histoire sur le net... réalité ou trucage ? Il est permis de rêver en ces temps de fêtes !
Le Lutin.


Un ange capturé par la caméra de sécurité d'un hôpital?

WorldNet Daily




Alors que sa fille était étendue sur son lit d'hôpital, déclarée "mourante" aux soins intensifs, Colleen Banton priait intensément quand elle crut voir une lumière dans le couloir. A ce moment là, une infirmière l'appela pour lui montrer l'image de son moniteur de contrôle vidéo du couloir: "Oh mon Dieu, on dirait un ange", s'écria-t-elle.


Elle prit une rapide photo de l'écran et raconta son histoire au Charlotte Observer. Sa fille est miraculeusement tirée d'affaire. Chelsea Banton a 15 ans ce jour de Noël. Enfant prématurée, elle lutte contre la maladie depuis sa naissance.


source: blogdei.com




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